J.O. 187 du 12 août 2005
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Arrêté du 27 juin 2005 relatif aux concours d'admission à l'Ecole des officiers de la gendarmerie nationale
NOR : DEFP0500901A
La ministre de la défense,
Vu la loi no 2005-270 du 24 mars 2005 portant statut général des militaires ;
Vu le décret no 75-1209 du 22 décembre 1975 modifié portant statut particulier du corps des officiers de gendarmerie, notamment ses articles 6 (3°), 7, 12 et 12-1 ;
Vu le décret no 78-721 du 28 juin 1978 modifié fixant certaines dispositions applicables aux élèves des écoles militaires de formation d'officiers de carrière ;
Vu l'arrêté du 24 novembre 1998, modifié par les arrêtés du 29 juin 2001 et du 13 janvier 2005, relatif aux épreuves sportives communes aux concours d'entrée aux grandes écoles militaires de recrutement d'officiers ;
Vu l'arrêté du 9 novembre 2004 relatif aux conditions médicales et physiques d'aptitude exigées des candidats à l'admission dans les corps des officiers de la gendarmerie,
Arrête :
Article 1
Le présent arrêté fixe, en application des dispositions de l'article 12 du décret du 22 décembre 1975 susvisé, les conditions générales d'organisation et de déroulement des concours prévus aux articles 6 (3°) et 7 de ce décret ainsi que les programmes et les coefficients affectés aux différentes épreuves.
Pour faire acte de candidature, les candidats doivent remplir les conditions fixées pour chaque concours par le décret du 22 décembre 1975 susvisé.
Le présent arrêté comporte en annexes les dispositions propres à chaque concours :
Annexe I : concours sur épreuves ouvert aux capitaines ou lieutenants de vaisseau ou assimilés des corps des officiers des trois armées et des formations rattachées, prévu à l'article 6 (3°) du décret du 22 décembre 1975 susvisé ;
Annexe II : concours sur titres ouvert aux titulaires d'un titre d'ingénieur ou d'un diplôme de troisième cycle dans une matière scientifique ou technique, prévu à l'article 7 (1°) du décret du 22 décembre 1975 susvisé ;
Annexe III : concours sur épreuves ouvert aux titulaires d'un diplôme de fin de deuxième cycle de l'enseignement supérieur, prévu à l'article 7 (2°) du décret du 22 décembre 1975 susvisé ;
Annexe IV : concours sur épreuves ouvert aux sous-officiers de carrière de gendarmerie titulaires du baccalauréat de l'enseignement secondaire, prévu à l'article 7 (3°) du décret du 22 décembre 1975 susvisé ;
Annexe V : concours sur épreuves ouvert aux sous-officiers de carrière de gendarmerie titulaires du diplôme de qualification supérieure de la gendarmerie, prévu à l'article 7 (4°) du décret du 22 décembre 1975 susvisé.
Une instruction permanente et, en tant que de besoin, des circulaires annuelles fixent :
- les formalités à accomplir par les candidats, en particulier les conditions dans lesquelles ils établissent et adressent leur dossier de candidature ;
- le calendrier des épreuves ;
- la liste des centres d'examen.
Chapitre Ier
Organisation générale des concours
Article 2
Les dispositions prévues aux articles 3 à 15 ci-après concernent les concours mentionnés à l'article 1er du présent arrêté, à l'exception du concours détaillé dans l'annexe II qui fait l'objet de dispositions particulières.Article 3
Les concours comprennent des épreuves écrites d'admissibilité, des épreuves orales et sportives d'admission.
Lorsqu'un concours comporte une ou des épreuves à option, le choix définitif de la ou des options est exprimé par le candidat dans sa demande d'inscription au concours.
Seuls les candidats déclarés admissibles à l'issue des épreuves écrites d'admissibilité sont autorisés à se présenter aux épreuves d'admission.
La liste des candidats autorisés à concourir est diffusée par la direction générale de la gendarmerie nationale.
Les candidats retenus sont convoqués pour subir les épreuves du concours par les soins de l'autorité responsable de l'organisation du (ou des) centre(s) d'examen.Article 4
L'organisation des concours nécessite, pour chacun d'eux, la mise en place des organismes suivants :
1° Un jury disposant d'un officier chargé du secrétariat et comprenant :
- un officier général de gendarmerie, président, assisté d'un officier général ou supérieur de gendarmerie, vice-président, et, pour le concours prévu à l'annexe III du présent arrêté, un second vice-président, personnalité du monde universitaire ou scientifique ou officier supérieur de gendarmerie ;
- une commission d'admissibilité composée du président, du ou des vice-présidents du jury et des correcteurs des épreuves écrites ;
- une commission d'admission composée du président, du ou des vice-présidents du jury, des examinateurs des épreuves orales, des psychologues civils ou militaires et des officiers chargés de l'organisation et du contrôle de l'exécution des épreuves sportives.
Les membres du jury sont désignés annuellement par le ministre de la défense (directeur général de la gendarmerie nationale). Il peut être éventuellement fait appel à des officiers n'appartenant pas à la gendarmerie ou à des membres civils. L'officier chargé du secrétariat n'a pas voix délibérative ;
2° Une commission de surveillance dans chaque centre d'examen écrit, présidée par un officier supérieur et réunissant les officiers chargés de la surveillance des épreuves.
Le président et les membres de chaque commission de surveillance sont désignés conformément aux prescriptions de l'article 5-III ci-après.Article 5
I. - La responsabilité de l'organisation des concours incombe au directeur général de la gendarmerie nationale.
II. - La responsabilité du déroulement des concours, de la surveillance et de la correction des épreuves écrites incombe au président du jury.
III. - Les commandants de région de gendarmerie situés au siège de la zone de défense ou le commandant de la gendarmerie outre-mer sont chargés de l'organisation matérielle des centres d'examen et désignent les membres des commissions de surveillance des épreuves écrites.
Chapitre II
Epreuves écrites d'admissibilité
Article 6
Les épreuves écrites, notées de 0 à 20, font l'objet d'une double correction anonyme.
La nature, la forme et le programme des épreuves écrites sont fixés dans les annexes respectives de chaque concours.Article 7
Au nom du principe de l'égalité entre les candidats, le président du jury aménage, au regard de l'infirmité présentée, le déroulement des épreuves écrites d'admissibilité à la demande du candidat militaire qui bénéficie d'une dérogation au titre de l'article 2-I de l'arrêté du 9 novembre 2004 susvisé.
Tout candidat qui ne se présente pas à l'une des épreuves écrites, s'y présente après l'heure fixée pour le début des épreuves ou ne remet pas de feuille de composition à l'issue reçoit la note zéro pour cette épreuve.
Toute infraction au règlement, fraude ou tentative de fraude à l'occasion de ces épreuves peut entraîner l'exclusion du concours, prononcée par le président du jury, après rapport de l'officier surveillant et explications écrites du candidat.
Toute copie apparaissant suspecte en cours de correction est signalée, par le correcteur, au président du jury. En cas de fraude reconnue, son auteur est exclu du concours par décision du président du jury. Cette décision motivée, immédiatement applicable, est notifiée sans délai à l'intéressé par lettre recommandée avec accusé de réception.Article 8
A l'issue de la correction des épreuves écrites, la commission d'admissibilité propre à chaque concours :
- établit la liste anonyme de classement des candidats par ordre de mérite ainsi que la liste anonyme des candidats qui ont obtenu une note éliminatoire ;
- propose au ministre de la défense (directeur général de la gendarmerie nationale) le nombre total de points au-dessus duquel elle estime que les candidats peuvent être déclarés admissibles.
A l'exception du concours prévu à l'annexe III du présent arrêté, toute note égale ou inférieure à 4 sur 20 à l'une des épreuves d'admissibilité est éliminatoire.Article 9
Après décision du ministre de la défense (directeur général de la gendarmerie nationale), il est procédé, pour chaque concours, à l'identification des candidats et à l'établissement, dans l'ordre alphabétique, de la liste nominative d'admissibilité.
Ces listes sont publiées au Journal officiel de la République française.
Les notes des candidats non admissibles sont communiquées individuellement et par courrier aux intéressés par le président du jury.
Chapitre III
Epreuves orales et sportives d'admission
Article 10
Les épreuves orales et sportives d'admission ont lieu, pour chaque concours, dans un centre unique. Les candidats doivent présenter au premier jour des épreuves orales pour lesquelles ils sont convoqués un certificat médical mentionnant, d'une part, l'aptitude physique prévue par l'arrêté du 9 novembre 2004 précité et, d'autre part, la capacité à subir les épreuves sportives.Article 11
Au nom du principe de l'égalité entre les candidats, le président du jury aménage, au regard de l'infirmité présentée, le déroulement des épreuves orales d'admission à la demande du candidat militaire qui bénéficie d'une dérogation au titre de l'article 2-I de l'arrêté du 9 novembre 2004 précité.
Les épreuves orales sont notées de 0 à 20.
La nature, la forme et le programme des épreuves orales sont fixés dans les annexes relatives à chaque concours.Article 12
Les épreuves sportives sont notées de 0 à 20.
Elles se déroulent sous le contrôle d'officiers, assistés de moniteurs d'entraînement physique et sportif.
Un soutien médical adapté est assuré pendant toute la durée des épreuves sportives.
Les militaires de l'équipe de soutien médical et les moniteurs d'entraînement physique et sportif ne font pas partie du jury des concours.
Les candidats effectuent obligatoirement les différentes épreuves relatives à leur concours dans le même ordre.
Les candidats du concours prévu à l'annexe III ayant effectué ces mêmes épreuves, au cours de l'année civile, dans le cadre des concours d'admission aux grandes écoles militaires, peuvent faire valoir un relevé de performances. Ce relevé est à produire avant l'exécution des épreuves sportives du concours considéré.
Tout candidat qui, pour une raison quelconque, est contraint de surseoir à son départ lors d'une épreuve sportive peut, sur décision de l'officier responsable des épreuves sportives du concours considéré, être autorisé à subir l'épreuve avec une autre série. Si celle-ci est programmée à une date ultérieure, le candidat repasse la totalité des épreuves sportives.
Si les circonstances atmosphériques l'imposent, le président du jury peut, sur proposition des officiers chargés du contrôle des épreuves sportives, décider de différer une ou plusieurs des épreuves.
La nature, la forme, le coefficient et les barèmes de cotation des épreuves sportives sont fixés dans les annexes relatives à chaque concours.
Le candidat militaire qui n'effectue pas une ou plusieurs épreuves sportives par suite d'une blessure, d'un accident ou d'une maladie contracté en service reçoit, pour chaque épreuve à laquelle il n'a pas participé, une note correspondant à la moyenne de celles obtenues par l'ensemble des candidats du même sexe, sans que cette note puisse excéder 10 sur 20 et sous réserve que le candidat fournisse les pièces justificatives nécessaires.Article 13
Tout candidat qui, sans motif valable porté en temps utile à la connaissance de la commission d'admission, ne se présente pas à l'une des épreuves d'admission reçoit pour cette épreuve la note zéro.
Toute infraction au règlement, fraude ou tentative de fraude dûment constatée au cours des épreuves d'admission entraîne l'exclusion du concours, prononcée par le président du jury, après rapport de l'examinateur et explication écrite du candidat.
Un candidat empêché, pour cas de force majeure avéré, peut être autorisé à subir les épreuves orales auxquelles il n'a pu se présenter à une date ultérieure qui doit obligatoirement se situer avant la fin des épreuves d'admission. Lorsque l'empêchement est d'ordre médical, cette décision est prise après avis d'un médecin militaire d'active. En tout état de cause, toute épreuve non effectuée est sanctionnée par la note zéro.Article 14
Est déclaré éliminé tout candidat ayant :
- soit obtenu une note inférieure à 8 sur 20 à l'épreuve d'aptitude générale ;
- soit obtenu une note inférieure à 4 sur 20 à l'une des autres épreuves orales, à l'exception du concours prévu à l'annexe III du présent arrêté ;
- soit obtenu une moyenne inférieure à 4 sur 20 à l'ensemble des notes des épreuves sportives.
Toutefois, le candidat militaire qui a obtenu une moyenne inférieure à 4 sur 20 à l'ensemble des notes des épreuves sportives en raison de sa non-participation à l'une ou plusieurs de ces épreuves en application de l'article 12 n'est pas éliminé.
Chapitre IV
Admission
Article 15
Après la clôture des épreuves d'admission, la commission d'admission établit pour chaque concours la liste de classement des candidats par ordre de mérite, compte tenu des résultats obtenus par chacun d'eux aux différentes épreuves.
Elle propose au ministre de la défense (directeur général de la gendarmerie nationale) le nombre de points au-dessus duquel elle estime que les candidats peuvent être déclarés admis et lui rend compte des conditions de déroulement du concours.
Les candidats qui ont obtenu une note éliminatoire à l'une ou l'autre des épreuves d'admission figurent sur une liste particulière dans l'ordre alphabétique.Article 16
Les dispositions prévues aux articles 17, 18, 19 et 20 ci-après concernent tous les concours mentionnés à l'article 1er du présent arrêté.Article 17
Les candidats se présentent, à l'issue des épreuves d'admission, au secrétariat du jury pour prendre connaissance des notes et du total général des points qu'ils ont obtenus et pour vérifier et signer la feuille de décompte des points.
Toute contestation est soumise au président du jury.Article 18
Le ministre de la défense (directeur général de la gendarmerie nationale) arrête, par concours, à partir de la liste de classement des candidats qui peuvent être déclarés admis :
- une liste des candidats déclarés admis à l'Ecole des officiers de la gendarmerie nationale ;
- une liste complémentaire d'admission ;
- la date à partir de laquelle il ne pourra plus être fait appel aux candidats de la liste complémentaire.
Ces listes, établies par ordre de mérite, sont publiées au Journal officiel de la République française.Article 19
Les candidats figurant sur la liste d'admission ne sont définitivement admis qu'après vérification de leur aptitude médicale à leur arrivée à l'école et signature de l'acte d'engagement prévu par le décret no 78-721 du 28 juin 1978 susvisé.
L'admission des personnels féminins qui ont satisfait aux épreuves du concours mais qui se trouvent, en raison de leur état de grossesse, dans l'impossibilité de suivre la totalité des enseignements dispensés au cours de formation initiale ou au cours de formation spécifique de l'école des officiers de la gendarmerie nationale est reportée d'une année.
Tout candidat dont l'aptitude médicale s'avère insuffisante est classé inapte définitif ou inapte temporaire à l'issue d'une procédure médico-administrative définie par les textes réglementaires.
Les propositions de radiation, en cas d'inaptitude médicale définitive, ou d'ajournement, en cas d'inaptitude médicale temporaire, sont transmises par le commandant de l'école au ministre de la défense (directeur général de la gendarmerie nationale), qui statue.
L'ajournement ne peut être prononcé que pour un an et est renouvelable deux fois. A l'expiration de chacune des deux premières périodes d'ajournement ainsi définies, les inaptes médicaux temporaires sont soumis à un nouvel examen à l'issue duquel ils sont soit admis en surnombre à l'école, soit de nouveau ajournés. A l'expiration de la troisième période, ils ne peuvent être qu'admis en surnombre ou radiés.
La situation des candidats radiés est réglée conformément au décret du 28 juin 1978 précité, à l'exception des officiers d'active des trois armées et des formations rattachées dont la situation des candidats radiés est réglée conformément au statut de leur armée d'appartenance.Article 20
Dans le délai fixé lors de la notification de leur admission, les candidats doivent faire connaître s'ils maintiennent ou non leur candidature. Passé ce délai ou en cas de refus, ils sont radiés de la liste d'admission.
Sauf autorisation expresse du commandant de l'Ecole des officiers de la gendarmerie nationale, tout candidat qui ne rejoint pas le lieu de convocation dans un délai fixé par la lettre de convocation est considéré comme démissionnaire.
Le remplacement des candidats reportés, ajournés, démissionnaires ou radiés s'effectue dans l'ordre de classement à partir de la liste complémentaire d'admission du concours concerné, ou éventuellement par report d'autres listes complémentaires.
Chapitre V
Dispositions diverses
Article 21
L'arrêté du 20 juin 2001, modifié par les arrêtés du 3 novembre 2003 et du 7 janvier 2004, relatif au concours d'admission à l'Ecole des officiers de la gendarmerie nationale est abrogé.Article 22
Le directeur général de la gendarmerie nationale est chargé de l'exécution du présent arrêté, dont les dispositions entreront en vigueur à compter du 1er juillet 2005. Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 27 juin 2005.
Pour la ministre et par délégation :
Le directeur de la fonction militaire
et du personnel civil,
J. Roudière
A N N E X E I
CONCOURS SUR ÉPREUVES OUVERT AUX CAPITAINES OU LIEUTENANTS DE VAISSEAU
OU ASSIMILÉS DES CORPS DES OFFICIERS DES TROIS ARMÉES ET DES FORMATIONS RATTACHÉES
(Art. 6 [3°] du décret du 22 décembre 1975 susvisé)
I. - Nature, forme et programme de l'épreuve d'admissibilité
L'épreuve d'admissibilité comprend une seule épreuve écrite : une épreuve de culture générale (durée : 4 heures ; coefficient 20).
Epreuve de culture générale
Cette épreuve est destinée à mettre en relief, outre les connaissances et les idées personnelles des candidats, leurs qualités générales de style, de clarté d'esprit, de jugement et de méthode.
Elle consiste à rédiger, avec ou sans l'aide d'une documentation, un devoir sur une question d'intérêt général ou d'actualité.
Les sujets portent sur des idées ou des faits dont la connaissance est indispensable à la compréhension du monde moderne.
II. - Nature, forme et programmes des épreuves d'admission
Les épreuves d'admission comprennent :
- une épreuve orale d'aptitude générale (durée : 45 minutes ; coefficient 20) ;
- des épreuves sportives dont la moyenne des notes est affectée du coefficient 10 :
- une épreuve de natation ;
- une épreuve de course de vitesse ;
- une épreuve de course de demi-fond ;
- une épreuve de grimper de corde.
2.1. Nature, forme et programme de l'épreuve orale
Epreuve d'aptitude générale
Cette épreuve vise à mettre en valeur l'aptitude du candidat à l'état d'officier de gendarmerie au regard de sa personnalité et de sa motivation, ainsi que de sa culture générale, ses facultés d'expression et de raisonnement, sa vivacité d'esprit et son équilibre émotionnel.
Elle comporte :
- un entretien individuel, réalisé par un psychologue, destiné à éclairer le président du jury sur l'adaptabilité du candidat à l'emploi. Cet entretien ne nécessite aucune préparation particulière et comprend des tests écrits et un entretien oral ;
- un entretien individuel du candidat avec le président et le vice-président du jury. Il débute par un exposé d'une durée de 15 à 20 minutes sur un thème général se rapportant à des idées ou à des faits dont la connaissance est nécessaire à la compréhension du monde moderne. Il se poursuit sous la forme d'un dialogue avec le jury.
Après tirage au sort du sujet de l'exposé initial, le candidat bénéficie d'un temps de préparation de 20 minutes.
Pour cet entretien, le président du jury dispose, à titre indicatif, du dossier du candidat.
2.2. Nature, forme, barème des épreuves sportives
2.2.1. Epreuve de natation
Il s'agit de nager en style libre, en piscine, une distance de 50 mètres avec ou sans virage. Le candidat peut, à son choix, plonger, sauter ou être déjà dans l'eau en contact avec le mur au moment où le départ est donné. Les candidats sont en maillot de bain. Les seuls équipements autorisés sont : bonnet de bain, lunettes de natation, pince-nez et bouchons d'oreille.
Les concurrents sont répartis par groupes d'importance numérique aussi semblable que possible et d'effectif inférieur ou égal à cinq nageurs.
2.2.2. Epreuve de course de demi-fond
Il s'agit d'une course de 3 000 mètres, effectuée sur une piste d'athlétisme, avec départ en ligne.
Les candidats sont en tenue de sport et les chaussures à pointes sont autorisées.
Les candidats effectuent cette épreuve, par groupes d'importance numérique aussi semblable que possible et d'effectif inférieur ou égal à quinze.
2.2.3. Epreuve de course de vitesse
Il s'agit d'une course de 50 mètres, effectuée sur une piste et en couloir, le départ pouvant s'effectuer à l'aide de starting-blocks.
Les candidats sont en tenue de sport et les chaussures à pointes sont autorisées.
Les candidats effectuent cette épreuve, par groupes d'importance numérique aussi semblable que possible.
2.2.4. Epreuve de grimper de corde
Il s'agit de grimper à la corde lisse en style libre et en temps limité une seule fois une corde de 5 mètres mesurés du sol.
Le départ s'effectue debout, sur un pied, à l'initiative du candidat. Le chronomètre est déclenché lorsque le deuxième pied du candidat quitte le sol. Le chronomètre est arrêté lorsque le candidat touche la marque des 5 mètres. Si le temps atteint 9 secondes pour les garçons et 15 secondes pour les filles sans que la marque des 5 mètres ne soit touchée, le candidat est arrêté et la hauteur grimpée est prise en compte selon le barème donné.
La corde est marquée tous les 50 centimètres, de 1,5 mètre à 6 mètres.
2.2.5. Barème des épreuves sportives
Vous pouvez consulter le tableau dans le JO
n° 187 du 12/08/2005 texte numéro 6
A N N E X E I I
CONCOURS SUR TITRES OUVERT AUX TITULAIRES D'UN TITRE D'INGÉNIEUR
OU D'UN DIPLÔME DE TROISIÈME CYCLE DANS UNE MATIÈRE SCIENTIFIQUE OU TECHNIQUE
(Art. 7 [1°] du décret no 75-1209 du 22 décembre 1975 susvisé)
I. - Organisation générale du concours
En application de l'article 7 (1°) du décret no 75-1209 du 22 décembre 1975, le concours sur titres est ouvert aux titulaires d'un titre d'ingénieur délivré dans les conditions déterminées par le code de l'éducation nationale ou d'un diplôme de troisième cycle sanctionnant une formation scientifique ou technique dans l'un des domaines suivants :
- finances ;
- comptabilité ;
- informatique ;
- télécommunications ;
- génie civil ;
- criminalistique.
Le directeur général de la gendarmerie nationale établit la liste des candidats autorisés à concourir.
Le concours comprend une épreuve d'admissibilité et une épreuve d'admission.
1.1. Modalités d'organisation
L'organisation du concours nécessite la mise en place d'un jury disposant d'un officier chargé du secrétariat et comprenant :
- un officier général de gendarmerie ou un colonel, président, assisté d'un officier général ou supérieur de gendarmerie, vice-président ;
- des membres, officiers supérieurs de gendarmerie et des psychologues civils ou militaires, désignés annuellement par le ministère de la défense (direction générale de la gendarmerie nationale) ;
- éventuellement, des experts civils ou militaires, à titre de conseillers.
Les membres du jury sont désignés annuellement par le ministre de la défense. L'officier chargé du secrétariat n'a pas de voix délibérative.
1.2. Responsabilités
La responsabilité de l'organisation du concours incombe au directeur général de la gendarmerie nationale et celle de son déroulement, au président du jury.
II. - Nature, forme, programme de l'épreuve d'admissibilité
L'épreuve d'admissibilité se compose d'un examen du dossier de chaque candidat.
2.1. Composition du dossier
Le dossier de candidature comprend :
- une demande d'admission dans la gendarmerie nationale (imprimé no 651.1.043) ;
- une fiche individuelle de renseignements (imprimé no 651.1.092) ;
- une lettre manuscrite de motivation du candidat ;
- un curriculum vitae ;
- un certificat médical d'aptitude constatant l'aptitude à servir dans le corps des officiers de gendarmerie, délivré par un médecin militaire ;
- une copie des titres et diplômes détenus ;
- un extrait d'acte de naissance ;
- une photocopie du certificat de fin ou d'exemption de service national, ou de l'attestation de participation ou de dispense à la journée d'appel à la préparation de défense, ou de la décision de sursis ;
- un imprimé no 314/18 (candidats militaires uniquement).
Le jury apprécie le dossier de chaque candidat par une note sur 20.
2.2. Liste d'admissibilité
Le jury établit alors la liste de classement des candidats par ordre de mérite et propose au ministre de la défense (directeur général de la gendarmerie nationale) la note au-dessus de laquelle il estime que les candidats peuvent être déclarés admissibles.
Le ministre de la défense (directeur général de la gendarmerie nationale) établit la liste des candidats autorisés à subir l'épreuve d'admission et les convoque à cet effet.
Cette liste, établie par ordre alphabétique, est publiée au Journal officiel de la République française.
Les candidats non admissibles sont informés individuellement par courrier. Ils reçoivent communication de leur note ainsi que de celle du dernier candidat admissible.
III. - Nature, forme, programme de l'épreuve d'admission
L'épreuve d'admission comprend une seule épreuve orale notée de 0 à 20. Toute note inférieure à 8 sur 20 est éliminatoire.
3.1. Présentation des candidats
Un candidat qui ne se présente pas à l'épreuve d'admission, pour cas de force majeure dûment constaté, peut être autorisé à subir cette épreuve à une date ultérieure. Lorsque l'empêchement est d'ordre médical, cette décision est prise après avis d'un médecin.
3.2. Epreuve d'aptitude générale
Cette épreuve vise à mettre en valeur l'aptitude du candidat à l'état d'officier de gendarmerie au regard de sa personnalité et de sa motivation, ainsi que de sa culture générale, ses facultés d'expression et de raisonnement, sa vivacité d'esprit, son équilibre émotionnel et son niveau de qualification dans sa spécialité.
Elle comporte :
- un entretien individuel, réalisé par un psychologue, destiné à éclairer le président du jury sur l'adaptabilité du candidat à l'emploi. Cet entretien ne nécessite aucune préparation particulière et comprend des tests écrits et un entretien oral ;
- un entretien individuel du candidat avec le président et le vice-président du jury. Il débute par un exposé d'une durée de dix minutes environ sur un thème général se rapportant à des idées ou à des faits dont la connaissance est nécessaire à la compréhension des problèmes du monde contemporain. Il se poursuit sous la forme d'un dialogue avec le jury.
Après tirage au sort du sujet de l'exposé initial, le candidat bénéficie d'un temps de préparation de dix minutes.
Pour cet entretien, le président du jury dispose, à titre indicatif, du dossier du candidat.
IV. - Procédure d'admission
La procédure d'admission se déroule conformément aux articles 17, 18, 19 et 20 du présent arrêté.
A N N E X E I I I
CONCOURS SUR ÉPREUVES OUVERT AUX TITULAIRES
D'UN DIPLÔME DE FIN DE DEUXIÈME CYCLE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
(Art. 7 [2°] du décret du 22 décembre 1975 susvisé)
I. - Nature, forme et programmes des épreuves d'admissibilité
Les épreuves d'admissibilité comprennent :
- une épreuve de culture générale (durée : 5 heures ; coefficient 5) ;
- une épreuve de synthèse de dossier (durée : 4 heures ; coefficient 5) ;
- une épreuve à option (durée 4 heures ; coefficient 6).
1.1. Epreuve de culture générale
Cette épreuve est destinée à mettre en relief, outre les connaissances et les idées personnelles des candidats, leurs qualités générales de style, de clarté d'esprit, de jugement et de méthode.
Elle consiste à rédiger, avec ou sans l'aide d'une documentation, un devoir sur un sujet d'ordre général se rapportant à l'évolution des idées et des faits politiques, économiques et sociaux en France et dans le monde depuis le début du xxe siècle.
1.2. Epreuve de synthèse de dossier
Cette épreuve vise à déterminer l'aptitude des candidats à dégager les idées essentielles d'un dossier et à les restituer par écrit sous la forme d'un exposé clair, précis et concis.
Elle consiste en la rédaction en trois pages maximum d'une synthèse objective, dénuée de toute appréciation personnelle, construite selon un plan classique (introduction, développement, conclusion). Elle est entièrement rédigée et seules les grandes parties peuvent éventuellement être précédées d'un titre.
Le dossier, d'un volume maximum de vingt pages, rassemble des documents d'origines diverses (extraits de presse, ouvrages, données statistiques...) portant sur des idées ou des faits d'actualité.
1.3. Epreuve à option
Cette épreuve porte, au choix du candidat, sur l'une des matières suivantes :
- géographie économique et humaine ;
- histoire ;
- sciences économiques ;
- gestion ;
- mathématiques ;
- physique ;
- chimie ;
- biologie ;
- technologies de l'information et de la communication ;
- droit pénal ;
- droit administratif ;
- droit constitutionnel et libertés publiques ;
- droit communautaire et européen ;
- relations internationales ;
- langues (au choix : allemand, anglais, espagnol, italien).
a) Option géographie économique et humaine
Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur l'une des questions figurant au programme ci-après :
La répartition de la population dans le monde
Démographie :
- le mouvement naturel de la population :
- les données fondamentales (natalité, mortalité, solde naturel, structures par âges, par sexes, pyramides des âges...) ;
- les facteurs d'évolution (scientifiques et techniques, économiques et politiques, culturels et religieux...) ;
- les mouvements migratoires :
- les migrations internes ;
- les migrations internationales ;
- les résultantes démographiques (perspectives et prévisions) : différents types de pays (structures et évolutions).
Peuplement :
- les inégalités du peuplement et leurs explications (naturelles et historiques, économiques, sociales et culturelles) ;
- peuplement et développement (la double inégalité) :
- pays vieux et pays jeunes ;
- pays riches et pays pauvres ;
- opposition des centres et des périphéries :
- l'explosion urbaine ;
- les ruralités ;
- l'état du monde en 2020 ; les effets de la croissance démographique, du vieillissement, du renforcement des contrastes de richesse et de dynamisme économique, les tensions et les conflits potentiels.
L'organisation de l'espace géographique
Villes et systèmes de villes :
- les fondements de la concentration (centralité et polarisation) ;
- la ville (son organisation et son fonctionnement) ;
- villes et agglomérations urbaines :
- les fonctions urbaines et les activités ;
- la société urbaine (ses structures et ses comportements) ;
- l'espace urbain et sa différenciation (centre et périphérie, les banlieues, l'extension de la périurbanisation et ses conséquences) ;
- les mutations récentes, économiques, sociales et culturelles ; leur expression spatiale ; la crise des villes ;
- la croissance des grandes villes ; métropoles et mégapoles ; concentration quantitative et qualitative, concentration de la richesse et de la pauvreté. Les ségrégations socio-spatiales. Tensions et conflits ;
- les relations entre ville et campagne, entre ville et région. Les réseaux urbains et les systèmes de villes ;
- les transports internes et externes ; le rôle croissant des communications et l'importance de la vie de relation.
Régions, territoires, Etats, grands ensembles géoéconomiques : les principes fondamentaux de l'organisation de l'espace et de la régionalisation :
- la région :
- les facteurs d'émergence et de prise en compte de la réalité régionale (identité et limites) ;
- les différents types de régions (régions géographiques, régions administratives, régions homogènes, régions polarisées...) ;
- les territoires : l'apparition d'un nouveau concept et l'affirmation d'une nouvelle réalité résultant d'une appropriation individuelle et collective de l'espace. Sa prise en compte dans la nouvelle organisation administrative de la France (pays et communautés) ;
- les Etats et la gestion de leur territoire :
- maillages, limites et contrôle ;
- les tendances à la décentralisation ;
- les Etats et leurs relations internationales :
- notions élémentaires de géopolitique ; les frontières, leur rôle et leur signification ;
- les tendances récentes à l'intégration ; la construction européenne et la constitution des grands ensembles géoéconomiques (UE, ALENA, MERCOSUR, APEC, ASEAN) ;
- le rôle accru des grandes organisations internationales (FMI, Banque mondiale, OMC).
La mondialisation, la globalisation, les interdépendances
et les échanges dans le système monde
Localisation des principales ressources.
Répartition des grandes productions économiques.
Configuration des marchés de consommation.
Implantation des pouvoirs de décision.
Dispositions des principaux flux d'échanges de matières premières, de produits matériels et immatériels, de capitaux et d'informations.
Processus de globalisation.
Constitution d'un marché mondial.
Nouvelle division internationale du travail.
Révolution des transports.
Influence des nouvelles technologies de communication.
Influence d'une financiarisation accrue de l'économie.
Interdépendance institutionnelle.
Emergence de mouvements actifs s'opposant à l'emprise croissante de la mondialisation.
Les politiques de développement, l'environnement
et l'aménagement du territoire
Les politiques et les pratiques de développement économique, d'aménagement du territoire et de protection de l'environnement. La montée des exigences et les modalités pratiques de leur prise en compte dans différents types de pays, particulièrement au sein de l'Union européenne.
Le développement économique, social et culturel (du global au local, la portée du développement endogène).
L'aménagement du territoire et les principaux types d'action (régionalisation, politique des villes et des réseaux, mise en place des infrastructures, des équipements et des services, aménagement des espaces d'activités, etc.).
La protection de l'environnement :
- problèmes posés par la production alimentaire et sa gestion ; par l'eau, sa distribution et son traitement ; par l'approvisionnement énergétique... ;
- problèmes des risques naturels et des actions destructrices de l'homme (pollutions, déforestations, désertification, épuisement des ressources...) ;
- problèmes de protection du patrimoine.
Le concept de développement durable et sa prise en compte dans les politiques de précaution.
b) Option histoire contemporaine
Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur l'une des questions figurant au programme ci-après :
La France de 1871 à 1914
Les conséquences du conflit.
La conquête de la République (1871-1879).
La République s'organise (1879-1885).
Crises sociales, politiques et redressement (1885-1899).
La République radicale et la laïcité (1899-1914).
L'expansion coloniale sous la IIIe République (1871-1914).
La France de 1918 à 1939
La France à la fin de la Première Guerre mondiale.
La politique intérieure et extérieure de la France de 1919 à 1939.
Les crises sociales et politiques.
La France dans la Seconde Guerre mondiale
Les origines et les prémices du conflit (1936-1939).
L'entrée en guerre, la conduite des opérations en Europe et la défaite de 1940.
La France de 1940 à 1944 :
- le régime de Vichy, son action et son évolution ;
- la vie quotidienne des Français de 1940 à 1944 ;
- Résistance et Collaboration.
L'occupation, les visées allemandes.
L'Empire français pendant la guerre.
La période 1944-mai 1945.
La genèse d'une France nouvelle (1945-1962)
La France à la sortie de la Seconde Guerre mondiale. - Le Gouvernement provisoire.
La vie politique en France sous la IVe République.
La croissance économique et la mise en place de l'Etat social.
La IVe République et les problèmes coloniaux.
1958-1962 : mise en place d'un nouveau régime et la fin d'une époque.
La construction européenne
L'émergence de l'idée européenne et les projets ou réalisations jusqu'en 1945.
1945-1957 : vers une Communauté européenne : le Conseil de l'Europe, la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), la Communauté européenne de défense (CED), la Communauté européenne de l'énergie atomique (EURATOM) et la Communauté économique européenne (CEE).
1957-1969 : « L'adolescence » de la CEE.
1969-1985 : La 2e relance de la construction européenne.
1985-1992 : La 3e relance de la construction européenne.
c) Option sciences économiques
Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur l'une des questions figurant au programme ci-après :
La micro-économie
La théorie du consommateur.
La théorie du producteur.
La concurrence pure et parfaite.
Le monopole.
La concurrence imparfaite.
Défaillances du marché et intervention publique.
La macro-économie
Les agents et les opérations comptables :
- la comptabilité nationale ;
- l'équilibre comptable et l'équilibre économique.
L'équilibre macro-économique avec des prix flexibles : l'approche classique et néoclassique.
L'équilibre macro-économique avec des prix rigides :
- l'approche keynésienne ;
- le modèle IS-LM.
La théorie du déséquilibre et les fondements micro-économiques de la macro-économie.
L'économie internationale
Le marché des changes.
La balance des paiements (BP).
Le commerce international.
Le taux de change.
Le système monétaire international.
L'intégration régionale.
L'union monétaire.
La monnaie unique européenne.
L'intégration européenne.
Déséquilibres et politique économique
L'inflation.
Le chômage.
Politique budgétaire et politique fiscale.
Politique monétaire.
d) Option gestion
Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur l'une des questions figurant au programme ci-après :
La théorie des organisations
Théories traditionnelles, théorie des relations humaines.
Théories de la contingence, théorie des systèmes.
Approches nouvelles : théorie de la décision, analyse stratégique, théorie des ressources et des compétences, écologie des populations et évolutionnisme, néo-institutionnalisme...
Les grandes fonctions
La gestion commerciale : l'approche du marché et la démarche marketing.
La gestion de production : contenu et pilotage.
La gestion des achats et la logistique.
La gestion des ressources humaines : le contenu de la fonction et les problématiques contemporaines.
La gestion comptable et financière.
Les nouvelles formes d'organisation
Le management de projet.
La gestion par processus.
Les formes d'organisation en réseau : entreprise en réseau, réseau d'entreprises, partenariats, alliances, coopération.
L'entreprise et la stratégie
L'évolution de la pensée stratégique.
La démarche stratégique.
Information et système d'information.
Le diagnostic stratégique
Le diagnostic et la dynamique concurrentielle : l'analyse des forces concurrentielles.
Le diagnostic et la dynamique organisationnelle :
- l'analyse technologique ;
- l'analyse du potentiel de l'organisation (chaîne de valeur).
Les choix stratégiques
Stratégies intersectorielles et interentreprises.
Stratégies internationales.
La mise en oeuvre des choix stratégiques.
Quelques problématiques actuelles
La gestion de la qualité.
La gestion des connaissances et des compétences.
La gestion du risque et de l'incertitude.
La gestion de la flexibilité.
La gestion de l'innovation et du changement.
e) Option mathématiques
Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur des questions de cours et/ou des problèmes figurant au programme ci-après.
L'usage de calculatrices, règles à calculs, tables de logarithmes ou tout autre matériel est formellement interdit.
Analyse
Espace vectoriel, normes :
- normes sur un espace vectoriel réel ou complexe (définitions, propriétés, notions associées) ;
- suite de fonctions (les espaces vectoriels considérés dans ce paragraphe sont de dimension finie sur R ou C et les applications sont définies sur une partie d'un tel espace vectoriel et à valeur dans une autre) :
- équivalence des normes suite de Cauchy ;
- notions de topologie, voisinage, continuité, continuité uniforme, parties compactes ;
- espaces préhilbertiens réels ou complexes. Produit scalaire, inégalité de Cauchy-Schwarz, norme : famille orthonormale, méthode de Schmidt. Existence d'une base orthonormale dans un espace de dimension finie. Projection orthogonale sur un sous-espace de dimension finie.
Fonctions d'une variable réelle, calcul différentiel et intégral (les fonctions étudiées sont définies sur un intervalle et à valeurs dans un espace vectoriel de dimension finie sur R et C) :
- dérivation :
- opérations algébriques sur les dérivées ;
- fonctions de classe Ck (k entier naturel ou k infini), fonctions de classes Ck par morceaux ;
- intégration sur un segment :
- propriétés de l'intégrale ;
- primitives d'une fonction continue sur un intervalle. Intégration par parties, changement de variable ;
- inégalité des accroissements finis pour une fonction de classe C¹ sur un segment (a, b). Caractérisation des fonctions constantes et des fonctions lipschitziennes sur un intervalle ;
- formule de Taylor : formule de Taylor à l'ordre p reste intégral pour une fonction de classe Cp + ¹, inégalité de Taylor-Lagrange. Intégration des développements limités. Théorème de Taylor-Young.
Séries :
- séries de nombres réels ou complexes :
- séries convergentes, divergentes, absolument convergentes. Critère de convergence de Cauchy. Convergence d'une série absolument convergente ;
- séries à termes positifs. Emploi des relations de comparaison pour l'étude de la convergence ;
- séries alternées. Convergence d'une série alternée, majoration du reste ;
- opérations sur les séries ;
- suites et séries de fonctions (les fonctions considérées dans ce paragraphe sont à valeurs réelles ou complexes) :
- convergence simple, convergence uniforme d'une série de fonctions ;
- suites et séries uniformément convergentes de fonctions sur un intervalle ;
- séries entières (les coefficients des séries entières considérés dans ce paragraphe sont réels ou complexes) :
- séries entières d'une variable complexe ;
- séries entières d'une variable réelle. Développement en série entière ;
- définition de exp(z) ou (cz), cos(z), sin(z) pour z complexe. Exponentielle d'une somme ;
- séries de Fourier ; théorème de Dirichlet sur le développement en série de Fourier d'une fonction périodique de classe C¹ par morceaux, formule de Parseval pour de telles fonctions.
Equations différentielles :
- systèmes linéaires d'ordre 1 à coefficients constants. Etude du système X' = AX, où A est une matrice diagonalisable à éléments réels ou complexes, résolution du problème de Cauchy ;
- équations linéaires scalaires d'ordre 2. Equation du type x'' + a(t)x' + b(t)x = c(t), où a, b, c sont continues sur un intervalle à valeurs réelles ou complexes. Théorème d'existence et d'unicité d'une solution au problème de Cauchy. Résolution dans le cas où a, b sont des constantes. Méthode de variation des constantes ;
- notions sur les équations non linéaires :
- solutions d'une équation différentielle x' = f(t, x) (resp x'' = f(t, x, x'), où f est de classe C' sur un ouvert de R² (resp. de classe C² sur un ouvert de R³). Théorème d'existence et d'unicité locales de solutions au problème de Cauchy. Résolution de l'équation x' = a(t)g(x), où a est continue sur un intervalle de R et g est de classe C¹ et ne s'annulant pas sur un intervalle de R.
Fonctions de plusieurs variables réelles :
- calcul différentiel (les fonctions considérées dans ce paragraphe sont définies sur un ouvert de Rp à valeurs de R³) :
- applications de classe C¹, différentielle, matrice jacobienne, jacobien ;
- définition des fonctions de classe Ck sur un ouvert de Rp à valeurs dans Rn (k entier naturel ou k infini) ;
- points critiques d'une fonction de classe C¹ sur un ouvert de Rp ; condition nécessaire d'existence d'un extremum local. Pour une fonction numérique de classe C¹ sur un ouvert de R² ; formule de Taylor-Young, étude de l'existence d'un extremum local en un point critique ;
- calcul intégral :
- intégrales doubles et triples. Propriétés. Calcul en coordonnées cartésiennes. Changement de variables ; cas du passage en coordonnées polaires ;
- intégrale curviligne d'une forme différentielle de degré 1 continue sur un ouvert de Rp.
Algèbre
Algèbre linéaire et multilinéaire (dans ce chapitre le corps de base est R ou C) :
- dualité des espaces vectoriels de dimension finie. Bases associées d'un espace E et de son dual E*. Orthogonalité ;
- calcul matriciel et systèmes d'équations linéaires ;
- réduction des endomorphismes et des matrices carrées :
- valeurs propres d'un endomorphisme, sous espaces propres, vecteurs propres ;
- réduction d'un endomorphisme en dimension finie. Polynôme caractéristique, ordre de multiplicité d'une valeur propre. Endomorphisme diagonalisable ;
- valeurs propres d'une matrice carrée, vecteurs propres. Diagonalisation de matrices carrées.
Espaces vectoriels euclidiens (les espaces vectoriels considérés dans ce chapitre sont de dimension finie sur R) :
- géométrie des espaces euclidiens :
- endomorphisme symétrique ; matrice associée dans une base orthonormale ;
- automorphismes orthogonaux, groupe orthogonal, groupe spécial orthogonal (rotations), matrices orthogonales, changement de base orthogonale ;
- réduction des endomorphismes symétriques. Réduction d'un endomorphisme symétrique dans une base orthonormale. Diagonalisation d'une matrice symétrique au moyen d'une matrice orthogonale. Définition d'une forme quadratique. Endomorphisme symétrique associé. Définition des formes quadratiques définies positives.
f) Option physique
Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur des questions de cours et/ou des problèmes figurant au programme ci-après.
L'usage de calculatrices, règles à calcul, tables de logarithmes ou tout autre matériel est formellement interdit.
Mécanique
Théorèmes généraux de la mécanique du point matériel et du solide : lois de Newton. Energie cinétique et énergie potentielle.
Théorèmes de l'énergie cinétique et du moment cinétique. Interactions gravitationnelles.
Electromagnétisme et optique
Electrostatique du vide et des milieux diélectriques linéaires et isotropes : champ électrostatique, potentiel. Théorème de Gauss. Energie. Equilibre des conducteurs. Condensateurs.
Electrocinétique :
- lois des circuits. Réseaux. Sources de tension. Sources de courant. Courants continus, courants alternatifs. Impédance électrique complexe. Puissance en régime continu et en régime sinusoïdal ;
- oscillations électriques libres, forcées et entretenues. Résonances. Analogie électromécanique ;
- production et distribution de l'énergie électrique. Sécurité électrique.
Magnétostatique du vide et des milieux magnétiques linéaires et isotropes : induction magnétique. Force magnétique.
Induction électromagnétique et auto-induction : force électromotrice. Générateurs électriques.
Equations de Maxwell :
- ondes progressives et ondes stationnaires. Ondes électromagnétiques monochromatiques planes. Polarisation. Réflexion, réfraction. Effet Doppler. Radar ;
- dispersion des ondes électromagnétiques dans les milieux. Vitesse de groupe et vitesse de phase. Propagation dans les lignes. Guides métalliques. Résonances dans les cavités. Systèmes rayonnants, antennes.
Ondes électromagnétiques dans le domaine du visible et l'infra-rouge :
- modèle du rayon lumineux. Indice de réfraction. Miroirs. Dioptre. Prisme. Lentilles minces. Association de deux lentilles minces. Lunette terrestre et lunette astronomique. Télescope. Jumelles. Microscope ;
- interférences. Principe de Huygens-Fresnel. Diffraction. Fibres optiques. Principe de fonctionnement des lasers ;
- photométrie énergétique. Flux, intensité, luminance, éclairement énergétique. Notions de photométrie visuelle.
Electronique et électricité
Généralités :
- lois de conservation, courant électrique, dipôle élémentaire. Eléments passifs ;
- lois de Kirchhoff, théorèmes généraux, dualité.
Composants électroniques et circuits RLC en régime permanent et transitoire :
- impédances complexes, fonctions de transfert, puissance complexe et adaptation d'impédance. Boucles de réaction ;
- réponse d'un circuit en régime sinusoïdal.
Ampli opérationnel en régime linéaire et saturé : montage suiveur, inverseur, non inverseur, sommateur, soustracteur, intégrateur, oscillateur.
Thermodynamique et mécanique des fluides
Thermodynamique classique : les trois principes. Potentiels thermodynamiques. Conditions d'équilibre. Stabilité d'un équilibre. Machines thermiques.
Théorie cinétique des gaz : pression. Libre parcours moyen. Le gaz parfait à l'équilibre. Energie cinétique moyenne. Température thermodynamique. Equation d'état du gaz parfait. Distribution des vitesses. Gaz réel. Equation de Van der Waals.
Statistique des fluides : théorème d'Archimède. Tension superficielle. Capillarité.
Cinématique des fluides : équation d'Euler. Relation de Bernoulli. Viscosité. Nombre de Reynolds.
Physique atomique et physique nucléaire
Structure des atomes : atome d'hydrogène. Systèmes atomiques à plusieurs électrons.
Caractéristiques générales du noyau atomique.
Radioactivité naturelle et artificielle :
- désintégration radioactive. Période. Activité. Filiations radioactives. Réactions nucléaires. Notion de section efficace. Energie de liaison. Fission. Fusion. Principe de fonctionnement de réacteurs nucléaires ;
- méthodes nucléaires d'analyses.
Eléments de radioprotection et de sauvegarde de la vie humaine.
g) Option chimie
Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur l'une des questions figurant au programme ci-après :
Atomistique
Structure électronique de l'atome.
Liaisons chimiques ; liaisons ioniques, covalentes, métalliques ; orbitales atomiques ; orbitales moléculaires ; polarité des liaisons ; liaisons multiples ; liaisons délocalisées.
Orbitales moléculaires ; molécules diatomiques homonucléaires ; molécules diatomiques hétéronucléaires.
Classification périodique ; propriétés périodiques.
Thermodynamique chimique
Etats d'un système ; variables d'état ; fonctions d'état.
Modèle des gaz parfaits.
Premier principe ; états standard ; enthalpie de formation ; énergie de liaison.
Second principe ; entropie.
Troisième principe ; entropie molaire standard ; enthalpie libre.
Propriétés des solutions ; potentiel chimique ; loi de Henry ; activité ; loi de Raoult ; état standard.
Equilibres physiques ; changements d'état ; diagrammes de changement de phase.
Equilibres ioniques ; sels faiblement solubles ; acides et bases ; solutions tampon.
Equilibres d'oxydoréduction ; nombre d'oxydation ; réactions d'oxydoréduction ; électrodes et piles ; équation de Nernst ; électrolyse.
Cinétique chimique
Vitesse de réaction ; ordre de réaction ; constante de vitesse.
Lois de vitesse de réactions simples ; énergie d'activation.
Théorie des collisions ; théorie du complexe activé.
Cinétique des réactions de désintégration nucléaire ; radioactivité.
Catalyse ; réactions enzymatiques.
Chimie organique
Structure géométrique des molécules ; stéréochimie.
Réactivité en chimie organique ; concepts de base : effets électroniques ; effets stériques ; effets orbitalaires (orbitales frontalières) ; aromaticité ; acido-basicité ; nucléophilie, électrophie.
Mécanismes réactionnels : intermédiaires réactionnels ; effets de solvants ; contrôle cinétique, contrôle thermodynamique.
Types de réactions : substitution nucléophile et électrophie ; addition nucléophile et électrophile ; réaction radicalaire ; élimination ; oxydoréduction ; transposition.
Etude des principales fonctions chimiques : alcènes ; alcynes ; alcools ; dérivés halogénés ; aromatiques ; amines ; aldéhydes et cétones ; acides carboxyliques et dérivés ; époxydes.
Polymères ; techniques de polymérisation ; synthèse et configuration des macromolécules ; les grandes classes de polymères synthétiques et naturels.
Chimie inorganique
Chimie inorganique structurale ; réseaux de Bravais ; empilements compacts.
Diagrammes d'équilibre de phases.
Chimie inorganique moléculaire ; complexes de métaux de transition (diagrammes d'orbitales moléculaires, champ cristallin) ; chimie organométallique ; réactivité (notion de labilité et d'inertie) ; propriétés optiques et magnétiques.
Chimie analytique
Méthodes spectroscopiques (identification de composés) ; spectroscopie UV, visible, IR ; spectrométrie RMN (proton, carbone 13) ; spectrométrie de masse (impact électronique, ionisation chimique).
Méthodes de séparation ; interactions moléculaires ; coefficient de partage ; chromatographie sur couches minces ; chromatographie en phase gazeuse ; chromatographie en phase liquide.
Méthodes électrochimiques ; ampérométrie ; voltamétrie ; polarographie.
Analyse thermique ; analyse thermométrique (ATD, AED) ; analyse thermomécanique.
Cristallographie ; diffraction des rayons X.
h) Option biologie
Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur l'une des questions figurant au programme ci-après :
Biologie cellulaire, biochimie, biologie moléculaire et génétique
Les constituants chimiques fondamentaux des êtres vivants. Relations entre la structure chimique des molécules et leurs fonctions.
Les caractères des cellules eucaryotes, procaryotes et des virus.
Le cycle cellulaire et son déterminisme chez les eucaryotes.
Les échanges et les communications intra et intercellulaires.
Le métabolisme énergétique cellulaire. Sources et conversions de l'énergie dans la vie des cellules : respiration, fermentation, photosynthèse, chimiosynthèse.
L'information génétique : nature, transmission et expression chez les procaryotes et les eucaryotes.
Stabilité et variations de l'information génétique : recombinaisons in vivo et in vitro, mutations.
Génie génétique : méthodes et applications.
Biologie et physiologie animales
(le programme est restreint aux mammifères)
Fonction de relation : Organisation structurale, fonctionnelle et régulation des systèmes assurant la fonction de relation :
- la transmission de l'information au sein de l'organisme : communications nerveuses et humorales ;
- les fonctions sensorielles (définition et description générale de la fonction sensorielle à partir d'exemples) ;
- les organes et cellules sensorielles spécialisés ; la transduction des stimuli sensoriels en potentiel de récepteur puis en message nerveux propagé ; intéroception ; extéroception) ;
- mouvements réflexes, mouvements volontaires ;
- le fonctionnement des effecteurs : muscle et squelette.
Fonction de nutrition : Organisation structurale, fonctionnelle et régulation des systèmes assurant la fonction de nutrition :
- les besoins alimentaires ;
- l'alimentation et la digestion ;
- la respiration ;
- la circulation ;
- les grandes voies du métabolisme et leur régulation à l'échelle de l'organisme ;
- l'excrétion.
Fonction de reproduction, le développement et la croissance :
- la détermination et la différenciation du sexe ;
- la gamétogenèse et la fécondation ;
- le développement embryonnaire et postembryonnaire, leurs déterminismes ;
- physiologie embryonnaire, foetale et néonatale ;
- la parturition et la lactation ;
- le cycle de reproduction ;
- la maîtrise de la reproduction humaine.
Le maintien de l'intégrité et de l'identité de l'organisme :
- immunologie : réactions immunitaires non spécifiques et spécifiques, l'immunité cellulaire et humorale, dérèglements et déficiences du système immunitaire, principe de l'immunothérapie ;
- le milieu intérieur : la régulation des paramètres sanguins, l'hémostase, le bilan hydrique et l'osmorégulation ;
- les réactions de l'organisme en fonction de son milieu de vie.
Biologie et physiologie végétales
(le programme est restreint aux angiospermes)
Cytologie, histologie et anatomie des angiospermes.
Croissance et développement :
- la cellule végétale et les tissus végétaux, structure, mise en place, rôle ;
- croissance et organogenèse : cellule apicale, notion de méristème, d'organogenèse illimitée et d'histogenèse ;
- les rythmes de croissance, les corrélations, les régulateurs de croissance.
Reproduction sexuée :
- la méïose, la fécondation, le zygote, l'alternance de générations ;
- la fleur : édification, structure, fonctionnement ; l'ovule et la graine, la germination, le fruit ;
- physiologie de la floraison : mise à fleur, vernalisation, photopériodisme.
Multiplication végétative :
- diversité de la multiplication végétative naturelle et artificielle ;
- la culture in vitro, bases biologiques et physiologiques, intérêts.
Importance du sol dans la biologie de la plante.
La nutrition :
- nutrition minérale : absorption, transport, utilisation de l'eau et des éléments minéraux, transpiration ;
- photosynthèse ; photorespiration ; devenir des constituants synthétisés ; autotrophie ; hétérotrophie.
Ecologie
Notion d'écosystème. Quelques exemples de fonctionnement d'un écosystème.
Relations et interactions entre espèces vivantes : parasitisme, saprophytisme, symbiose, compétition, prédation.
Rôle des facteurs biotiques et abiotiques du milieu.
Action de l'homme sur les écosystèmes.
La vie dans les milieux extrêmes.
Organisation des communautés et dynamique des peuplements.
Evolution
Les aspects ontogéniques et phylogéniques de l'évolution.
La spéciation.
Génétique et évolution. Polymorphisme génétique.
L'origine et l'évolution de la vie.
Grandes étapes de la diversification de la vie, corrélations avec les changements d'environnement, radiations, extinctions.
Reconstitutions phylogénétiques : notion d'espèce paléontologique, analyse des lignées, analyse cladistique.
Apports de la paléontologie à l'analyse des modalités et mécanismes de l'évolution biologique.
La sortie des eaux des vertébrés.
Hominisation.
i) Option technologies de l'information et de la communication
Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur l'une des questions figurant au programme ci-après.
L'usage de calculatrices, règles à calculs, tables de logarithmes ou tout autre matériel est formellement interdit.
Réseaux et communications
Modèle OSI.
Transmission et supports de communication.
Réseaux locaux (Ethernet, Token Ring, haut débit, FDDI).
Protocoles réseau TCP/IP.
Administration de réseaux.
Architecture des ordinateurs
Les composants et l'architecture d'un micro-ordinateur.
Les processeurs.
Les différents bus.
Les mémoires.
Les bus périphériques.
Les mémoires de masse.
Les cartes vidéo.
Les périphériques particuliers (multimédia...).
Internet/intranet
Les principaux outils et moteurs de recherche. Méthodologie.
Les problèmes liés à la sécurité.
Systèmes d'exploitation
Fonctionnalités des systèmes d'exploitation.
Gestion des ressources.
Gestion de la mémoire.
Les entrées/sorties.
Algorithmique
Structure séquentielle, itérative, alternative.
Listes, piles, files, arbres.
Algorithmes de recherches et tris.
Récursivité.
Langage C
Opérateurs.
Pointeurs.
Fonctions.
Tableaux, chaînes de caractères, structures.
Bases de données
Les fonctions d'un système de gestion de bases de données relationnelles (SGBDR).
Les organisations (hiérarchique, réseau, relationnel, objet).
Le modèle relationnel de E.F. CODD.
Les bases de données réparties.
Langage SQL : requêtes et vues.
Conduite de projets
Cycle de vie du logiciel.
Qualité du logiciel.
Méthode MERISE.
Sécurité des systèmes d'information.
Droit et informatique
La loi « informatique et libertés » (Commission nationale informatique et des libertés).
La propriété intellectuelle.
La criminalité informatique.
j) Option droit pénal
Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur l'une des questions figurant au programme ci-après :
Droit pénal général
Le phénomène criminel (le crime et la criminalité).
La définition du droit pénal (contenu juridique et scientifique).
L'évolution du droit pénal et des doctrines pénales (de l'Antiquité à nos jours).
Les rapports du droit pénal avec d'autres disciplines (juridiques et non juridiques).
Le principe de la légalité des délits et des peines (justification et déclin).
Les sources internes du droit pénal (sources constitutionnelles, lois ordinaires, règlements).
Les sources extranationales du droit pénal (droit communautaire et droits de l'homme).
Les coutumes, usages, circulaires, principes généraux du droit et conventions en droit pénal.
L'appréciation de la validité des textes (contrôle de constitutionnalité et contrôle de légalité).
L'interprétation des textes en matière pénale.
L'application des textes dans le temps en matière pénale.
L'application des textes dans l'espace en matière pénale.
La qualification pénale des faits.
Les classifications des infractions (crimes, délits, contraventions et autres distinctions).
L'élément matériel des infractions (infractions tentées, infractions consommées).
L'élément moral des infractions (fautes intentionnelles et fautes non intentionnelles).
Les causes subjectives d'irresponsabilité ou d'atténuation de la responsabilité pénale (troubles mentaux, contrainte, erreur de droit, minorité pénale).
Les faits justificatifs de l'infraction.
L'amnistie.
Le principe de la responsabilité pénale du fait personnel.
La responsabilité pénale des coauteurs et des complices.
La responsabilité pénale des personnes morales.
Les buts de la sanction en matière pénale.
Les classifications juridiques des sanctions pénales (peines criminelles, correctionnelles, contraventionnelles ; peines principales et secondaires, peines et mesures de sûreté).
Les peines privatives ou restrictives de liberté.
Les peines patrimoniales.
Les peines privatives ou restrictives de droits.
La récidive et les autres causes d'aggravation de la peine.
Le concours réel d'infractions.
Les causes légales d'exemption ou d'atténuation de la peine.
Les modes de personnalisation judiciaire des peines.
L'exécution des peines.
L'extinction des peines.
Procédure pénale
Définition et objet de la procédure pénale.
Distinction de la procédure pénale et des autres procédures.
L'histoire de la procédure pénale : les grands systèmes de procédure pénale (procédure accusatoire, procédure inquisitoire, procédures mixtes).
Les sources de la procédure pénale française.
Les principes directeurs de la procédure pénale française (article préliminaire du code de procédure pénale résultant de la loi du 15 juin 2000).
Les preuves en matière pénale (principes généraux relatifs à la preuve et modes de preuve).
L'organisation et la compétence des juridictions répressives (principes généraux d'organisation ; classifications des juridictions : règles de compétence).
Le statut et les attributions des magistrats du ministère public.
L'organisation de la police judiciaire et les opérations de police judiciaire (police administrative et police judiciaire ; officiers et agents de police judiciaire ; contrôles et vérifications d'identité ; enquêtes préliminaires et enquêtes de flagrant délit).
Les actions portées devant les juridictions répressives (action publique et action civile).
L'instruction préparatoire (caractères généraux ; saisine, pouvoirs, et devoirs du juge d'instruction ; déroulement de l'instruction ; commissions rogatoires ; expertises ; rôle du juge des libertés et de la détention ; rôle de la chambre de l'instruction ; nullités de l'information).
Le jugement (procédure d'audience et voies de recours ; autorité de la chose jugée).
Droit pénal spécial
Définition, objet et sources du droit spécial.
Les infractions contre les personnes :
- les infractions de nature purement corporelle :
- atteintes volontaires à la vie d'autrui (meurtre, empoisonnement) ;
- atteintes volontaires à l'intégrité d'autrui (violences) ;
- homicides involontaires ;
- atteintes involontaires à l'intégrité d'autrui ;
- les infractions de mise en danger :
- mise en danger délibérée d'autrui (délit de risques causés à autrui) ;
- conduite en état alcoolique ;
- omission de porter secours à personne en péril ;
- infractions en matière de stupéfiants ;
- les infractions de nature sexuelle :
- agressions sexuelles (viol et autres agressions, exhibition sexuelle, harcèlement sexuel) ;
- atteintes sexuelles non violentes sur mineur ;
- les infractions contre l'enfant et la famille :
- non-respect d'obligations pécuniaires (abandon de famille) ;
- non-respect de l'obligation de garde (non-représentation d'enfant) ;
- atteintes à l'intégrité physique ou psychique ou à la moralité du mineur (privations d'aliments ou de soins, abandon moral, diffusion de messages pornographiques ou violents).
Les infractions contre les biens :
- les incriminations fondamentales concernant les appropriations frauduleuses :
- vol, escroquerie, abus de confiance, recel de choses ;
- les destructions, détériorations et dégradations de biens.
Autres infractions :
- infractions contre les intérêts publics :
- faux et usage de faux, corruption active et corruption passive, prise illégale d'intérêt ;
- infractions en matière de sociétés :
- abus de biens sociaux.
k) Option droit administratif
Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur l'une des questions figurant au programme ci-après :
Les sources du droit administratif
Les sources internes.
Les traités internationaux.
L'organisation administrative
L'administration d'Etat :
- l'administration centrale, le Président de la République ;
- le Premier ministre, les ministres, l'administration consultative, les autorités administratives indépendantes ;
- l'administration d'Etat déconcentrée (préfet, sous-préfet), les services extérieurs de l'Etat.
Les collectivités locales :
- la région, le département, la commune, les groupements de collectivités locales, le statut de Paris-Lyon-Marseille, le contrôle administratif des collectivités locales.
Les établissements publics.
Les rapports entre les personnes publiques :
- centralisation, décentralisation et déconcentration.
L'action de l'administration
Le principe de la légalité administrative.
L'objet de l'action de l'administration :
- la théorie générale des services publics ;
- la police administrative.
La responsabilité administrative extracontractuelle :
- la responsabilité de l'administration ; la responsabilité pour faute, la responsabilité sans faute ;
- la responsabilité du fonctionnaire et ses rapports avec celle de l'administration.
La justice administrative
Les principales juridictions administratives :
- le Conseil d'Etat ;
- les cours administratives d'appel ;
- les tribunaux administratifs.
Le partage des compétences entre les juridictions administratives et judiciaires, le Tribunal des conflits.
Les recours contentieux ; les prérogatives de l'administration, la distinction des recours contentieux, la procédure contentieuse, le recours pour excès de pouvoir, les voies de recours.
La fonction publique
La théorie générale du droit de la fonction publique ; les sources, la composition et la situation juridique du personnel, l'organisation générale de la fonction publique.
Le régime juridique de la fonction publique ; la carrière du fonctionnaire, les droits et obligations du fonctionnaire.
l) Option droit constitutionnel et libertés publiques
Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur l'une des questions figurant au programme ci-après :
Droit constitutionnel
Introduction : l'objet du droit constitutionnel : l'organisation politique de toute collectivité humaine constituée en Etat.
Les principes fondamentaux du droit constitutionnel
Pouvoir politique, Etat et constitution.
Etude de l'Etat unitaire et de l'Etat fédéral.
Typologie des régimes politiques et formes d'Etat correspondantes :
- forme monocratique ;
- forme oligarchique ;
- forme démocratique.
Les grands systèmes politiques contemporains :
- les systèmes autoritaires, les systèmes totalitaires ;
- les systèmes démocratiques modernes.
La notion de droit constitutionnel
Les sources du droit constitutionnel :
- les lois constitutionnelles ;
- la supériorité des lois constitutionnelles sur les lois ordinaires et le contrôle de la constitutionnalité des lois ;
- les déclarations de droit et leur valeur juridique.
Les rapports du droit constitutionnel et du droit international.
L'histoire constitutionnelle française depuis la IIIe République.
La Constitution de la Ve République
Ses principes fondamentaux :
- souveraineté nationale et séparation des pouvoirs.
Les organes fondamentaux de l'Etat et leurs fonctions :
- le Président de la République ;
- le Gouvernement ;
- le Parlement ;
- le Conseil constitutionnel et le contrôle de constitutionnalité ;
- le pouvoir judiciaire et son indépendance.
Libertés publiques
Les principes généraux des libertés publiques
La notion de libertés publiques :
- la liberté ;
- la classification bipartite des libertés publiques (libertés individuelles et libertés collectives).
Les sources des libertés publiques :
- la source constitutionnelle ;
- la source conventionnelle ;
- la source législative ;
- la source réglementaire ;
- les sources jurisprudentielles ;
- la hiérarchie des sources.
La protection des libertés publiques :
- le contrôle juridictionnel (la protection contre la loi et la protection contre les actes de l'administration) ;
- le contrôle non juridictionnel (le Médiateur de la République et le renforcement de la garantie des administrés).
Les limites aux libertés publiques :
- les régimes exceptionnels (l'article 16 de la Constitution, l'état de siège, l'état d'urgence, la théorie des circonstances exceptionnelles).
Les principales libertés publiques
Les libertés individuelles :
- la protection de la vie privée ;
- la sûreté personnelle ;
- la liberté d'aller et venir ;
- le droit à la vie.
Les libertés collectives :
- la liberté de réunion ;
- la liberté de manifestation ;
- la liberté d'association ;
- la liberté de la presse ;
- la liberté de communication audiovisuelle ;
- la liberté religieuse ;
- la liberté de l'enseignement.
m) Option droit communautaire et européen
Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur l'une des questions figurant au programme ci-après :
Droit communautaire général/les aspects institutionnels
Les étapes de la construction européenne :
- création des Communautés ;
- évolution des Communautés ;
- les Communautés dans l'Union européenne.
Le système institutionnel des communautés européennes :
- statut et compétences ;
- institutions et organes/répartition des pouvoirs ;
- finances de l'Union européenne ;
- relations extérieures des Communautés.
Le système juridique des Communautés européennes :
- sources du droit communautaire : les différents types d'actes ;
- caractères du droit communautaire : le principe d'applicabilité immédiate/le principe d'applicabilité directe/le principe de primauté ;
- mise en oeuvre du droit communautaire.
Le système judiciaire des Communautés européennes :
- les organes juridictionnels communautaires ;
- les différents types de recours ;
- coopération judiciaire dans les Communautés européennes.
L'Europe en perspective :
- l'Europe dans le monde ;
- l'Europe de la défense ;
- l'Europe de la police et de la justice.
Droit communautaire matériel/actions et politiques
des Communautés européennes
Droit du marché intérieur :
- la liberté de circulation des marchandises (interdiction des droits de douane et taxes d'effet équivalent, interdiction des restrictions quantitatives aux échanges et des mesures d'effet équivalent) ;
- des personnes (champ d'application, le contenu de la libre circulation) ;
- des services ;
- des capitaux ;
- les règles de concurrence ;
- les règles applicables aux entreprises privées et publiques (ententes, position dominante et concentration) ;
- les aides accordées par les Etats (principe d'interdiction des aides étatiques, dérogations, rôle significatif de la Commission européenne).
L'Union économique et monétaire.
La politique sociale et la cohésion économique et sociale :
- politique sociale :
- contexte (politique, juridique, socio-économique) ;
- champ d'action (thématique et modalités de mise en oeuvre) ;
- réglementation (processus de décisions et réalisations) ;
- cohésion économique et sociale :
- l'aide aux régions (actions structurelles, démarches pragmatiques, les principes et les thèmes centraux) ;
- les différents types d'actions (l'action par objectif et par les initiatives communautaires).
Politique agricole commune.
Politique des transports.
Politique commerciale commune/relations entre l'Union européenne et l'Organisation mondiale du commerce.
Les services publics et l'Union européenne : hétérogénéité des conceptions nationales : les institutions européennes et le service public.
n) Option relations internationales
Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur l'une des questions figurant au programme ci-après :
Histoire des relations internationales depuis 1945
La période 1945-1990 :
- les rapports Est-Ouest ;
- la décolonisation, le non-alignement et les rapports Nord-Sud.
Les recompositions après 1990 :
- l'effondrement de l'URSS et la fin de la bipolarité ;
- les transformations en Europe ;
- l'effacement du tiers monde.
Les données fondamentales des relations internationales
Données générales sur les facteurs démographiques, géographiques, culturels, religieux, militaires et technologiques qui sous-tendent les relations internationales. Eléments d'ordre géopolitique et géostratégique.
Grands principes juridiques des relations internationales. Rapports de la force et du droit.
Acteurs des relations internationales :
- les Etats (éléments constitutifs, principes juridiques d'égalité et de souveraineté et la hiérarchie entre les Etats, indépendance, compétences, fonction et transformation des Etats, droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, succession d'Etats) ;
- les organisations internationales ; origines et théorie générale. L'Organisation des Nations unies et les institutions spécialisées, les organisations régionales ;
- les acteurs privés des relations internationales. L'individu, les sociétés multinationales, les organisations non gouvernementales (ONG). Rôle de la « société civile » dans les relations internationales.
Présentation sommaire des sources du droit international :
- les traités internationaux, coutume, principes généraux du droit ;
- les actes des organisations internationales ;
- les actes unilatéraux.
Les instruments des relations internationales
L'outil diplomatique. Pouvoir central (Président de la République, gouvernement, ministère des affaires étrangères, pouvoir de contrôle du Parlement). Les agents diplomatiques et consulaires (statut, fonctions). Les relations diplomatiques.
La négociation internationale.
Le règlement pacifique des différends et le principe d'interdiction du recours à la force. Le contentieux international (notions sommaires sur les organes juridictionnels et arbitraux et leur procédure).
L'action des Nations unies et des autres organismes en matière de prévention et de règlement des conflits, les opérations de paix.
La responsabilité internationale. Les mesures de contrainte (sanctions et contre-mesures), légitime défense, conditions d'utilisation de la force armée.
Diplomatie et questions militaires, modalités de la conduite d'opérations extérieures, contrôle des armements et désarmement. Défense et sécurité en Europe.
Les nouveaux domaines de l'action internationale
Le phénomène de la mondialisation et ses effets.
Les relations commerciales, économiques et financières, l'Organisation mondiale du commerce (OMC), présentation sommaire des organismes financiers internationaux et des organisations d'intégration économiques régionales en dehors du cadre européen : Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), Mercado comun del Sur (MERCOSUR).
La protection internationale des droits de l'homme.
Le développement de la justice pénale internationale.
L'action humanitaire.
La protection internationale de l'environnement.
La circulation des hommes et des idées.
La politique extérieure de la France
L'aspect politique et de sécurité.
Les aspects financiers, économiques et commerciaux, la coopération et l'aide au développement, les aspects culturels.
La construction européenne
Les étapes de la construction européenne.
Les institutions européennes.
Les processus décisionnels de l'Union européenne.
La politique européenne de sécurité commune.
La coopération dans les domaines de la justice et des affaires intérieures.
L'élargissement de l'Union européenne.
L'Union économique et monétaire.
o) Option langue vivante étrangère
Cette épreuve doit permettre d'évaluer à la fois le niveau de culture linguistique (tournures idiomatiques, grammaire, vocabulaire...), les connaissances didactiques, littéraires de la langue et de la civilisation du pays choisi par chaque candidat. L'épreuve de langue vivante étrangère consiste à réaliser :
- une traduction (thème et version) ;
- une composition écrite, dans la langue choisie relative à une question d'actualité ou de société se rapportant au pays concerné.
Les langues proposées au choix des candidats sont les suivantes : allemand, anglais, espagnol, italien.
L'usage du dictionnaire monolingue ou bilingue est interdit.
II. - Nature, forme et programmes des épreuves d'admission
Les épreuves d'admission comprennent :
Des épreuves orales
Une épreuve d'aptitude générale (durée 45 : minutes ; coefficient 8).
Une épreuve sur l'organisation générale de la défense et de la sécurité intérieure (durée 30 : minutes ; coefficient 4).
Une épreuve de langue vivante étrangère (durée 30 : minutes ; coefficient 4).
Des épreuves sportives dont la moyenne des notes
est affectée du coefficient 2
Une épreuve de grimper à la corde lisse.
Une épreuve de natation.
Une épreuve de course (distance 3 000 mètres).
Une épreuve de course (distance 50 mètres).
2.1. Nature, forme et programmes des épreuves orales
2.1.1. Epreuve d'aptitude générale
Cette épreuve vise à mettre en valeur l'aptitude du candidat à l'état d'officier de gendarmerie au regard de sa personnalité et de sa motivation, ainsi que de sa culture générale, ses facultés d'expression et de raisonnement, sa vivacité d'esprit et son équilibre émotionnel.
Elle comporte :
- un entretien individuel, réalisé par un psychologue, destiné à éclairer le président du jury sur l'adaptabilité du candidat à l'emploi. Cet entretien ne nécessite aucune préparation particulière et comprend des tests écrits et un entretien oral ;
- un entretien individuel du candidat avec le président et les vice-présidents du jury. Il débute par un exposé d'une durée de 15 à 20 minutes sur un thème général se rapportant à des idées ou à des faits dont la connaissance est nécessaire à la compréhension du monde moderne. Il se poursuit sous la forme d'un dialogue avec le jury.
Après tirage au sort du sujet de l'exposé initial, le candidat bénéficie d'un temps de préparation de 20 minutes.
Pour cet entretien, le président du jury dispose, à titre indicatif, du dossier du candidat.
2.1.2. Epreuve sur l'organisation générale de la défense
et de la sécurité intérieure
Cette épreuve est destinée à mettre en relief les connaissances des candidats sur les choix nationaux de politique de défense et de sécurité.
Elle consiste en une interrogation comprenant, d'une part, un exposé tiré au sort et, d'autre part, des questions subsidiaires, figurant au programme ci-après.
Pour cette épreuve, un mémento est fourni aux candidats admissibles et comporte une bibliographie destinée à approfondir les thèmes abordés.
Après tirage au sort du sujet de l'exposé, le candidat dispose d'un temps de préparation d'une vingtaine de minutes.
Les enjeux
La souveraineté nationale.
La défense dans un contexte européen :
- concept et problématique.
Les menaces : risques et vulnérabilité :
- les déséquilibres démographiques ;
- les conflits régionaux interethniques ;
- les menaces chimiques et biologiques ;
- la menace nucléaire ;
- le terrorisme ;
- les facteurs d'insécurité.
Les fondements et la doctrine
Politique de défense de la France depuis 1945.
Le concept français de défense.
La politique de dissuasion nucléaire.
Le livre blanc sur la défense.
Les politiques publiques de sécurité intérieure.
L'organisation et les acteurs
L'organisation générale de la défense.
La défense militaire :
- les grands acteurs (gendarmerie nationale, armée de terre, armée de l'air, marine nationale) ;
- le rôle de la gendarmerie dans la défense opérationnelle du territoire.
La défense économique.
La défense civile.
Le dispositif de sécurité intérieure :
- les acteurs ;
- les partenariats.
2.1.3. Epreuve de langue vivante étrangère
Cette épreuve consiste à commenter dans la langue choisie, puis à traduire, en partie ou dans son intégralité, un texte portant sur un sujet d'actualité ou de société tiré de la presse quotidienne ou périodique, à l'exclusion de tout article faisant appel à un vocabulaire technique. Elle peut se poursuivre par un court entretien d'ordre général avec l'examinateur.
Le candidat opte pour l'une des langues suivantes : allemand, anglais, espagnol, italien, obligatoirement différente de celle éventuellement choisie à la quatrième épreuve d'admissibilité.
L'usage du dictionnaire monolingue ou bilingue est interdit. Après tirage au sort du texte support de l'interrogation, le candidat dispose d'un temps de préparation d'une trentaine de minutes.
2.2. Nature, forme et barème des épreuves sportives
2.2.1. Epreuve de natation
Il s'agit de nager en style libre, en piscine, une distance de 50 mètres avec ou sans virage. Le candidat peut, à son choix, plonger, sauter ou être déjà dans l'eau en contact avec le mur au moment où le départ est donné. Les candidats sont en maillot de bain. Les seuls équipements autorisés sont : bonnet de bain, lunettes de natation, pince-nez et bouchons d'oreille.
Les concurrents sont répartis par groupes d'importance numérique aussi semblable que possible et d'effectif inférieur ou égal à cinq nageurs.
2.2.2. Epreuve de course de demi-fond
Il s'agit d'une course de 3 000 mètres, effectuée sur une piste d'athlétisme, avec départ en ligne.
Les candidats sont en tenue de sport et les chaussures à pointes sont autorisées.
Les candidats effectuent cette épreuve, par groupes d'importance numérique aussi semblable que possible et d'effectif inférieur ou égal à quinze.
2.2.3. Epreuve de course de vitesse
Il s'agit d'une course de 50 mètres, effectuée sur une piste et en couloir, le départ pouvant s'effectuer à l'aide de starting blocks.
Les candidats sont en tenue de sport et les chaussures à pointes sont autorisées.
Les candidats effectuent cette épreuve, par groupes d'importance numérique aussi semblable que possible.
2.2.4. Epreuve de grimper de corde
Il s'agit de grimper à la corde lisse en style libre et en temps limité une seule fois une corde de 5 mètres mesurés du sol.
Le départ s'effectue debout, sur un pied à l'initiative du candidat. Le chronomètre est déclenché lorsque le deuxième pied du candidat quitte le sol. Le chronomètre est arrêté lorsque le candidat touche la marque des 5 mètres. Si le temps atteint 9 secondes pour les garçons et 15 secondes pour les filles sans que la marque des 5 mètres ne soit touchée, le candidat est arrêté et la hauteur grimpée est prise en compte selon le barème donné.
La corde est marquée tous les 50 centimètres, de 1,5 mètre à 6 mètres.
2.2.5. Barème des épreuves sportives
Vous pouvez consulter le tableau dans le JO
n° 187 du 12/08/2005 texte numéro 6
A N N E X E I V
CONCOURS SUR ÉPREUVES OUVERT
AUX SOUS-OFFICIERS DE CARRIÈRE DE GENDARMERIE TITULAIRES DU BACCALAURÉAT
(Art. 7 [3°] du décret du 22 décembre 1975 susvisé)
I. - Nature, forme et programmes des épreuves d'admissibilité
Les épreuves écrites comprennent :
- une épreuve de culture générale (durée : 4 heures ; coefficient 20) ;
- une épreuve portant sur l'introduction à l'étude du droit ou sur le droit constitutionnel (durée : 3 heures ; coefficient 15) ;
- une épreuve à option (durée : 3 heures ; coefficient 15).
1.1. Epreuve de culture générale
Cette épreuve est destinée à mettre en relief, outre les connaissances et les idées personnelles des candidats, leurs qualités générales de style, de clarté d'esprit, de jugement et de méthode.
Elle consiste à rédiger, avec ou sans l'aide d'une documentation, un devoir sur une question d'intérêt général ou d'actualité.
Les sujets portent sur des idées ou des faits dont la connaissance est indispensable à la compréhension du monde moderne.
1.2. Epreuve d'introduction à l'étude du droit
ou de droit constitutionnel
Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur l'une des questions figurant au programme ci-après.
Introduction à l'étude du droit
Le domaine du droit.
Les sources du droit.
La théorie générale de la loi.
La jurisprudence et son rôle.
L'organisation judiciaire en France.
Droit constitutionnel
Le droit constitutionnel ; son objet :
- la démocratie et l'élection ;
- le régime parlementaire et la collaboration des pouvoirs ;
- le régime présidentiel et la séparation des pouvoirs.
La constitution de la Ve République :
- étude générale (historique, formation, philosophie générale) ;
- le Président de la République ;
- le Gouvernement ;
- le Parlement ;
- le Conseil constitutionnel ;
- les organes constitutionnels secondaires ;
- la révision de la Constitution.
1.3. Epreuve à option
Cette épreuve porte, au choix du candidat, sur l'une des matières suivantes :
- mathématiques et physique ;
- histoire et géographie ;
- droit administratif.
1.3.1. Option mathématiques et physique
Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur des questions de cours et/ou des problèmes figurant au programme ci-après.
L'usage de calculatrices programmables, alphanumériques ou à écran graphique est autorisé à condition que leur fonctionnement soit autonome et qu'il ne soit pas fait usage d'imprimante. La consultation des notices de fonctionnement reste interdite.
Mathématiques
Algèbre :
- calculs sur les fonctions polynômes à une variable. Forme canonique de l'équation du second degré ; racines de l'équation du second degré ; somme et produit des racines ;
- systèmes d'équations linéaires ;
- définition des suites arithmétiques et géométriques ; démonstration par récurrence donnant le terme général ; somme des n premiers termes. Exemples d'utilisation pratique ;
- nombres complexes : règles de calcul sur les sommes et les produits. Nombres complexes conjugués. Représentation géométrique : module et argument, formule de Moivre. Formules d'Euler, applications à la trigonométrie (linéarisation de polynômes trigonométriques simples) ;
- barycentre de n points dans un plan ;
- calcul vectoriel, produit scalaire dans une base orthonormale directe ;
- représentations paramétriques et équations cartésiennes.
Analyse :
- fonctions numériques :
- fonctions du type xa, ou a e Q. Fonctions logarithme et exponentielle. Fonctions trigonométriques ;
- continuité. Limite en un point, asymptote verticale et horizontale, limite en + ;
- opérations simples sur les limites : somme, produit, quotient, fonctions composées ;
- calcul différentiel : dérivation de fonctions simples, de fonctions composées ;
- calcul intégral :
- primitive d'une fonction continue. Expression de la forme :
Vous pouvez consulter le tableau dans le JO
n° 187 du 12/08/2005 texte numéro 6
Propriétés de l'intégrale ;
- interprétation géométrique. Valeur moyenne d'une fonction ;
- techniques de calcul ;
- applications de l'analyse :
- étude de fonctions, tracés de courbes représentatives ;
- recherche des racines d'une équation de la forme f(x) = 0 ;
- calcul d'aires et de valeurs moyennes ;
- résolution d'équations différentielles simples ;
- y' = ay ; y'' + ay = b (a et b sont des constantes).
Probabilités-Combinatoire : événements incompatibles, contraires. Réunion et intersection d'événements. Exemples simples de problèmes de dénombrement. Probabilités conditionnelles, variables aléatoires prenant un nombre fini de valeurs et loi de probabilités associée. Fonction de répartition, espérance mathématique, variance, écart-type.
Physique
Statique du solide : principe fondamental de la statique. Résolution analytique ou graphique d'un problème simple.
Dynamique du solide :
- principe fondamental de la dynamique : translation ou rotation autour d'un axe fixe passant par le centre de gravité (vitesse angulaire, moment d'une force) ;
- mouvement d'une particule soumise à une force constante. Oscillateurs mécaniques : cas particuliers du pendule simple, des ressorts.
Energie mécanique :
- travail et puissance des forces agissant sur un solide en mouvement de translation ;
- énergie cinétique de translation ;
- travail et puissance des forces agissant sur un solide en mouvement de rotation. Energie cinétique de ce solide ; moment d'inertie ;
- théorème de l'énergie cinétique ;
- énergie potentielle de pesanteur. Energie mécanique totale.
Le champ électrostatique :
- cas particulier du champ uniforme ;
- énergie potentielle d'une charge électrique dans un champ électrostatique. Différence de potentiel ;
- action d'un champ électrique uniforme sur un faisceau de particules chargées : oscilloscope, poste de télévision, microscope.
Puissance électrique :
- effet calorifique en régime permanent dans un conducteur ohmique. Loi de Joule, loi d'Ohm pour un générateur ou un récepteur ;
- puissance électrique en régime permanent.
Oscillateurs électriques :
- le condensateur du point de vue électrocinétique ;
- circuits simples ; dipôle RLC ; relation intensité-tension ; période.
Electromagnétisme :
- champ magnétique créé par une bobine : mise en évidence expérimentale. Analogie avec un aimant droit ;
- étude de la trajectoire d'une particule chargée dans un champ magnétique uniforme : force de Lorentz. Auto-induction : f.é.m d'auto-induction.
Thermodynamique :
- compressibilité isotherme des gaz ; relation PV = nRT ;
- transformation de travail en chaleur. Premier principe de la thermodynamique ;
- mesures calorimétriques. Chaleurs massiques et chaleurs de changement d'état pour un corps pur, chaleurs de réaction.
Optique :
- lentilles minces convergentes et divergentes ;
- position et grandeur de l'image. Vergence. Foyer ;
- modélisation d'instruments optiques (microscope, appareil photographique, rétroprojecteurs...) à l'aide de miroirs ou de lentilles minces.
Phénomènes vibratoires et propagation :
- propagation d'un phénomène vibratoire entretenu :
- approche expérimentale : période, fréquence ;
- propagation d'un tel phénomène : célérité, longueur d'onde ;
- phénomènes de réflexion, de transmission et de diffraction ;
- rayons lumineux : loi de Descartes pour la réflexion et la réfraction ;
- interférences :
- mise en évidence expérimentale ;
- cas des ondes lumineuses.
Physique atomique et nucléaire : niveaux d'énergie atomiques :
- spectres de raies d'émission et d'absorption. Existence de niveaux d'énergie dans un atome. Relation E2 - E1 = hM ;
- photon.
Noyau atomique :
- composition du noyau. Les nucléons. Energie de liaison ;
- réactions nucléaires spontanées. Loi de décroissance d'un nucléide radioactif ;
- radioactivités a, b. Emission M ;
- réactions nucléaires provoquées : fission et fusion.
1.3.2. Option histoire et géographie
Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir imposé d'histoire ou de géographie portant sur l'une des questions figurant au programme ci-après. Le candidat est donc astreint à l'étude des deux disciplines.
Histoire
La France dans la Seconde Guerre mondiale :
- les origines et les prémices du conflit (1936 - 1939) ;
- l'entrée en guerre, la conduite des opérations en Europe et la défaite de 1940 ;
- la France de 1940 à 1944 :
- le régime de Vichy, son action et son évolution ;
- la vie quotidienne des Français de 1940 à 1944 ;
- résistance et collaboration ;
- l'Occupation ;
- la période 1944-mai 1945 ;
- la France et ses alliés dans la guerre.
Le monde de 1945 à nos jours :
- les grands modèles idéologiques du monde (institutions, société, culture) et leur évolution :
- modèle américain ;
- modèle chinois ;
- modèle européen ;
- modèle soviétique ;
- les affrontements des grandes puissances et la dissolution des blocs ;
- la construction européenne ;
- l'émancipation des peuples dépendants et l'émergence du tiers monde ;
- les grandes tendances des transformations économiques et sociales du monde.
La France depuis 1945 :
- les grandes phases de la vie politique ;
- les bouleversements des structures économiques et sociales.
Géographie
La répartition de la population :
- les données fondamentales du mouvement naturel de la population :
- natalité ;
- mortalité ;
- fécondité ;
- les mouvements migratoires :
- migrations internes ;
- migrations internationales ;
- les facteurs des inégalités de peuplement ;
- peuplement et développement (la double inégalité) :
- pays vieux et pays jeunes ;
- pays riches et pays pauvres ;
- l'opposition des centres et des périphéries :
- l'explosion urbaine ;
- les ruralités.
Les grandes tendances économiques mondiales :
- les grands ensembles géoéconomiques :
- Union européenne ;
- autres ensembles ;
- les grands réseaux d'échanges ;
- la constitution d'un marché mondial et les oppositions ;
- la révolution des transports et les nouvelles technologies de communication.
1.3.3. Option droit administratif
Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur l'une des questions figurant au programme ci-après :
L'organisation administrative de la France
L'administration centrale.
L'administration d'Etat déconcentrée.
Les collectivités locales.
Les rapports entre les personnes publiques : centralisation, décentralisation et déconcentration.
L'action de l'administration
Le principe de la légalité administrative.
La police administrative.
La responsabilité de l'administration : pour faute, sans faute.
La justice administrative
Les principales juridictions :
- le Conseil d'Etat ;
- les cours administratives d'appel ;
- les tribunaux administratifs.
II. - Nature, forme et programme des épreuves d'admission
Les épreuves d'admission comprennent :
Des épreuves orales
Une épreuve d'aptitude générale (durée : 45 minutes ; coefficient 20).
Une épreuve de langue vivante étrangère (durée : 30 minutes ; coefficient 10).
Une épreuve de connaissances professionnelles (durée : 30 minutes ; coefficient 10).
Des épreuves sportives dont la moyenne des notes
est affectée du coefficient 10
Une épreuve de natation.
Une épreuve de course de vitesse.
Une épreuve de course de demi-fond.
Une épreuve de grimper de corde.
2.1. Nature, forme et programme des épreuves orales
2.1.1. Epreuve d'aptitude générale
Cette épreuve vise à mettre en valeur l'aptitude du candidat à l'état d'officier de gendarmerie au regard de sa personnalité et de sa motivation, ainsi que de sa culture générale, ses facultés d'expression et de raisonnement, sa vivacité d'esprit et son équilibre émotionnel.
Elle comporte :
- un entretien individuel, réalisé par un psychologue, destiné à éclairer le président du jury sur l'adaptabilité du candidat à l'emploi. Cet entretien ne nécessite aucune préparation particulière et comprend des tests écrits et un entretien oral ;
- un entretien individuel du candidat avec le président et le vice-président du jury. Il débute par un exposé d'une durée de 15 à 20 minutes sur un thème général se rapportant à des idées ou à des faits dont la connaissance est nécessaire à la compréhension du monde moderne. Il se poursuit sous la forme d'un dialogue avec le jury.
Après tirage au sort du sujet de l'exposé initial, le candidat bénéficie d'un temps de préparation de 20 minutes.
Pour cet entretien, le président du jury dispose, à titre indicatif, du dossier du candidat.
2.1.2. Epreuve de langue vivante étrangère
Cette épreuve consiste à commenter dans la langue choisie, puis à traduire, en partie ou dans son intégralité, un texte portant sur un sujet d'actualité ou de société tiré de la presse quotidienne ou périodique, à l'exclusion de tout article faisant appel à un vocabulaire technique. Elle peut se poursuivre par un court entretien d'ordre général avec l'examinateur.
Le candidat opte pour l'une des langues suivantes : allemand, anglais, espagnol, italien.
L'usage du dictionnaire monolingue ou bilingue est interdit. Après tirage au sort du texte support de l'interrogation, le candidat dispose d'un temps de préparation d'une trentaine de minutes.
2.1.3. Epreuve de connaissances professionnelles
Cette épreuve consiste en une interrogation comprenant, d'une part, un exposé tiré au sort et, d'autre part, des questions subsidiaires figurant au programme ci-après. Après tirage au sort du sujet de l'exposé, le candidat dispose d'un temps de préparation d'une vingtaine de minutes.
L'organisation générale de la défense en France
Le concept français de défense.
La politique de dissuasion nucléaire.
Les grands acteurs (gendarmerie nationale, armée de terre, de l'air, marine nationale).
La gendarmerie nationale : son rôle dans la défense opérationnelle du territoire.
La défense économique.
La défense civile.
La connaissance des textes statutaires et réglementaires
Le statut général des militaires.
Les positions statutaires des militaires de carrière.
Le statut particulier du corps des officiers de gendarmerie.
La discipline dans les armées.
Le droit pénal général
La définition du droit pénal.
La définition de l'infraction pénale.
Les éléments constitutifs de l'infraction (légal, matériel, moral).
La classification des infractions (crimes, délits, contraventions).
Les faits justificatifs de l'infraction.
La tentative punissable.
Le principe de la responsabilité pénale.
La responsabilité pénale des coauteurs et des complices.
Les circonstances aggravantes.
Les causes d'irresponsabilité ou d'atténuation de la responsabilité pénale.
La récidive et les autres causes d'aggravation de la peine.
Le concours réel d'infractions.
Les causes légales d'exemption ou d'atténuation de la peine.
L'extinction des condamnations et des peines.
2.2. Nature, forme et barème des épreuves sportives
2.2.1. Epreuve de natation
Il s'agit de nager en style libre, en piscine, une distance de 50 mètres avec ou sans virage. Le candidat peut, à son choix, plonger, sauter ou être déjà dans l'eau en contact avec le mur au moment où le départ est donné. Les candidats sont en maillot de bain. Les seuls équipements autorisés sont : bonnet de bain, lunettes de natation, pince-nez et bouchons d'oreille.
Les concurrents sont répartis par groupes d'importance numérique aussi semblable que possible et d'effectif inférieur ou égal à cinq nageurs.
2.2.2. Epreuve de course de demi-fond
Il s'agit d'une course de 3 000 mètres, effectuée sur une piste d'athlétisme, avec départ en ligne.
Les candidats sont en tenue de sport et les chaussures à pointes sont autorisées.
Les candidats effectuent cette épreuve par groupes d'importance numérique aussi semblable que possible et d'effectif inférieur ou égal à 15.
2.2.3. Epreuve de course de vitesse
Il s'agit d'une course de 50 mètres, effectuée sur une piste et en couloir, le départ pouvant s'effectuer à l'aide de starting-blocks.
Les candidats sont en tenue de sport et les chaussures à pointes sont autorisées.
Les candidats effectuent cette épreuve par groupes d'importance numérique aussi semblable que possible.
2.2.4. Epreuve de grimper de corde
Il s'agit de grimper à la corde lisse en style libre et en temps limité une seule fois une corde de 5 mètres mesurés du sol.
Le départ s'effectue debout, sur un pied, à l'initiative du candidat. Le chronomètre est déclenché lorsque le deuxième pied du candidat quitte le sol. Le chronomètre est arrêté lorsque le candidat touche la marque des 5 mètres. Si le temps atteint 9 secondes pour les garçons et 15 secondes pour les filles sans que la marque des 5 mètres ne soit touchée, le candidat est arrêté et la hauteur grimpée est prise en compte selon le barème donné.
La corde est marquée tous les 50 centimètres de 1,5 mètre à 6 mètres.
2.2.5. Barème des épreuves sportives
Vous pouvez consulter le tableau dans le JO
n° 187 du 12/08/2005 texte numéro 6
A N N E X E V
CONCOURS SUR ÉPREUVES OUVERT AUX SOUS-OFFICIERS DE CARRIÈRE DE GENDARMERIE
TITULAIRES DU DIPLÔME DE QUALIFICATION SUPÉRIEURE DE LA GENDARMERIE
(Art. 7 [4°] du décret du 22 décembre 1975 susvisé)
I. - Nature, forme et programmes des épreuves d'admissibilité
Les épreuves écrites comprennent :
- une épreuve de culture générale (durée : 4 heures ; coefficient 20) ;
- une épreuve portant sur l'introduction à l'étude du droit ou sur le droit constitutionnel (durée : 3 heures ; coefficient 15) ;
- une épreuve de résumé de texte (durée : 3 heures ; coefficient 15).
1.1. Epreuve de culture générale
Cette épreuve est destinée à mettre en relief, outre les connaissances et les idées personnelles des candidats, leurs qualités générales de style, de clarté d'esprit, de jugement et de méthode.
Elle consiste à rédiger, avec ou sans l'aide d'une documentation, un devoir sur une question d'intérêt général ou d'actualité.
Les sujets portent sur des idées ou des faits dont la connaissance est indispensable à la compréhension du monde moderne.
1.2. Epreuve d'introduction à l'étude du droit ou de droit constitutionnel
Cette épreuve consiste à rédiger, sans l'aide d'une documentation, un devoir portant sur l'une des questions figurant au programme ci-après :
Introduction à l'étude du droit
Le domaine du droit.
Les sources du droit.
La théorie générale de la loi.
La jurisprudence et son rôle.
L'organisation judiciaire en France.
Droit constitutionnel
Le droit constitutionnel : son objet :
- la démocratie et l'élection ;
- le régime parlementaire et la collaboration des pouvoirs ;
- le régime présidentiel et la séparation des pouvoirs ;
La Constitution de la Ve République :
- étude générale (historique, formation, philosophie générale) ;
- le Président de la République ;
- le Gouvernement ;
- le Parlement ;
- le Conseil constitutionnel ;
- les organes constitutionnels secondaires ;
- la révision de la Constitution.
1.3. Epreuve de résumé de texte
Cette épreuve vise à déterminer l'aptitude des candidats à dégager les idées les plus importantes d'un texte et à les restituer par écrit sous la forme d'un exposé clair, précis et concis. Elle consiste en la rédaction objective, dénuée de toute appréciation personnelle, d'un résumé réduisant au 1/10 un texte se rapportant à une question d'ordre général. Le candidat est tenu de respecter l'ordre du texte mais ne saurait se contenter de juxtaposer les passages les plus significatifs ou de les paraphraser.
Le résumé doit être entièrement rédigé et ne comporter ni sigle ni abréviation. Il ne peut être présenté sous forme de plan ou d'énumération.
Le nombre maximum de mots que comporte le texte original, arrondi à la dizaine supérieure, est précisé dans le libellé du sujet de l'épreuve ; chaque candidat mentionne sur sa copie le nombre de mots que comporte son résumé ; une tolérance de 10 % est admise, en excès ou en défaut. Il est enlevé un dixième de point (sur 20) pour tout mot au-delà de la tolérance. Il est d'autre part enlevé un demi point (sur 20) pour toute faute d'orthographe ou de syntaxe.
II. - Nature, forme et programme des épreuves d'admission
Les épreuves d'admission comprennent :
Des épreuves orales
Une épreuve d'aptitude générale (durée : 45 minutes ; coefficient 15).
Une épreuve de connaissances professionnelles (durée : 30 minutes ; coefficient 15).
Une épreuve de droit administratif (durée : 30 minutes ; coefficient 10).
Des épreuves sportives dont la moyenne des notes
est affectée du coefficient 10
Une épreuve de natation.
Une épreuve de course de vitesse.
Une épreuve de course de demi-fond.
Une épreuve de grimper de corde.
2.1. Nature, forme et programme des épreuves orales
2.1.1. Epreuve d'aptitude générale
Cette épreuve vise à mettre en valeur l'aptitude du candidat à l'état d'officier de gendarmerie au regard de sa personnalité et de sa motivation, ainsi que de sa culture générale, ses facultés d'expression et de raisonnement, sa vivacité d'esprit et son équilibre émotionnel.
Elle comporte :
- un entretien individuel, réalisé par un psychologue, destiné à éclairer le président du jury sur l'adaptabilité du candidat à l'emploi. Cet entretien ne nécessite aucune préparation particulière et comprend des tests écrits et un entretien oral ;
- un entretien individuel du candidat avec le président et le vice-président du jury. Il débute par un exposé d'une durée de 15 à 20 minutes sur un thème général se rapportant à des idées ou à des faits dont la connaissance est nécessaire à la compréhension du monde moderne. Il se poursuit sous la forme d'un dialogue avec le jury.
Après tirage au sort du sujet de l'exposé initial, le candidat bénéficie d'un temps de préparation de 20 minutes.
Pour cet entretien, le président du jury dispose, à titre indicatif, du dossier du candidat.
2.1.2. Epreuve de connaissances professionnelles
Cette épreuve consiste en une interrogation comprenant, d'une part, un exposé tiré au sort et, d'autre part, des questions subsidiaires, figurant au programme ci-après. Après tirage au sort du sujet de l'exposé, le candidat dispose d'un temps de préparation d'une vingtaine de minutes.
L'organisation générale de la défense en France
Le concept français de défense.
La politique de dissuasion nucléaire.
Les grands acteurs (gendarmerie nationale, armée de terre, de l'air, marine nationale).
La gendarmerie nationale : son rôle dans la défense opérationnelle du territoire.
La défense économique.
La défense civile.
La connaissance des textes statutaires et réglementaires
Le statut général des militaires.
Les positions statutaires des militaires de carrière.
Le statut particulier du corps des officiers de gendarmerie.
La discipline dans les armées.
Le droit pénal général
La définition du droit pénal.
La définition de l'infraction pénale.
Les éléments constitutifs de l'infraction (légal, matériel, moral).
La classification des infractions (crimes, délits, contraventions).
Les faits justificatifs de l'infraction.
La tentative punissable.
Le principe de la responsabilité pénale.
La responsabilité pénale des coauteurs et des complices.
Les circonstances aggravantes.
Les causes d'irresponsabilités ou d'atténuation de la responsabilité pénale.
La récidive et les autres causes d'aggravation de la peine.
Le concours réel d'infractions.
Les causes légales d'exemption ou d'atténuation de la peine.
L'extinction des condamnations et des peines.
2.1.3. Epreuve de droit administratif
Cette épreuve consiste en une interrogation, comprenant, d'une part, un exposé tiré au sort et, d'autre part, des questions subsidiaires, figurant au programme ci-après. Après tirage au sort du sujet de l'exposé, le candidat dispose d'un temps de préparation d'une vingtaine de minutes.
L'organisation administrative de la France
L'administration centrale.
L'administration d'Etat déconcentrée.
Les collectivités locales.
Les rapports entre les personnes publiques : centralisation, décentralisation et déconcentration.
L'action de l'administration
Le principe de la légalité administrative.
La police administrative.
La responsabilité de l'administration : pour faute, sans faute.
La justice administrative
Les principales juridictions :
- le Conseil d'Etat ;
- les cours administratives d'appel ;
- les tribunaux administratifs.
2.2. Nature, forme, barème et majorations applicables aux épreuves sportives
2.2.1. Epreuve de natation
Il s'agit de nager en style libre, en piscine, une distance de 50 mètres avec ou sans virage. Le candidat peut à son choix, plonger, sauter ou être déjà dans l'eau en contact avec le mur au moment où le départ est donné. Les candidats sont en maillot de bain. Les seuls équipements autorisés sont : bonnet de bain, lunettes de natation, pince-nez et bouchons d'oreille.
Les concurrents sont répartis par groupes d'importance numérique aussi semblable que possible et d'effectif inférieur ou égal à 5 nageurs.
2.2.2. Epreuve de course de demi-fond
Il s'agit d'une course de 3 000 mètres, effectuée sur une piste d'athlétisme, avec départ en ligne.
Les candidats sont en tenue de sport et les chaussures à pointes sont autorisées.
Les candidats effectuent cette épreuve, par groupes d'importance numérique aussi semblable que possible et d'effectif inférieur ou égal à 15.
2.2.3. Epreuve de course de vitesse
Il s'agit d'une course de 50 mètres, effectuée sur une piste et en couloir, le départ pouvant s'effectuer à l'aide de starting-blocks.
Les candidats sont en tenue de sport et les chaussures à pointes sont autorisées.
Les candidats effectuent cette épreuve, par groupes d'importance numérique aussi semblable que possible.
2.2.4. Epreuve de grimper de corde
Il s'agit de grimper à la corde lisse en style libre et en temps limité une seule fois une corde de 5 mètres mesurés du sol.
Le départ s'effectue debout, sur un pied, à l'initiative du candidat. Le chronomètre est déclenché lorsque le deuxième pied du candidat quitte le sol. Le chronomètre est arrêté lorsque le candidat touche la marque des 5 mètres. Si le temps atteint 9 secondes pour les garçons et 15 secondes pour les filles sans que la marque des 5 mètres ne soit touchée, le candidat est arrêté et la hauteur grimpée est prise en compte selon le barème donné.
La corde est marquée tous les 50 centimètres de 1,5 mètre à 6 mètres.
2.2.5. Barème des épreuves sportives
Vous pouvez consulter le tableau dans le JO
n° 187 du 12/08/2005 texte numéro 6